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Critique de Artiola


Pour lire 'Convoi pour Samarcande', il vaut mieux avoir du temps devant soi, car la lecture avance lentement, de la même manière que le convoi de cinq cents enfants, dirigé par Deiev, le personnage principal.

Nous sommes dans les années 1920, dans la région de la Volga où la famine fait rage. Pour sauver des enfants, le gouvernement soviétique décide d'envoyer des convois qui partent de Kazan jusque à Samarcande. Mais 4000 km séparent les deux régions et dans le convoi dirigé par Deiev, il y a très peu de nourriture et des enfants malades qui n'étaient pas prévus de partir avec les autres. le voyage devait durer deux semaines, le convoi a mis un mois et demi pour arriver à destination . Car pour continuer, il faudra trouver de la nourriture, enterrer les morts, accueillir ceux qui n'étaient pas prévus, soigner les malades, survivre…

C'est Deiev qui est au centre du roman. Cet homme qui a l'air naïf et fragile au début, va faire tout le possible pour sauver un grand nombre d'enfants, au péril de sa propre vie. On se demande même quelle est la raison qui le pousse à agir avec autant de dévotion, alors qu'il n'a pas d'enfants lui-même. Il faudra remonter dans le passé de ce personnage pour trouver la réponse.

Le livre est poignant, émouvant, intense, rempli de rebondissements et de personnages attachants. Malgré la misère et l'horreur, on trouve aussi des moments doux.
Gouzel Iakhina dépeint avec beaucoup de réalisme la famine et la souffrance de la population, mais les détails sont nombreux et il y a des longueurs. C'est cela qui a diminué ma note.

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