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Critique de Nyuka


Un livre qui se lit très vite ! Je l'ai dévoré en quelques jours à peine.
La plume est simple mais imbibée de poésie.

C'est l'histoire de Tak-kun, un papa, qui élève seul son fils Yûji après la mort de sa femme.
Il est en plus sujet à une grave maladie qui l'empêche de réaliser des tâches de la vie quotidiennes comme conduire ou prendre n'importe quel transport en commun, prendre l'ascenseur, aller au cinéma...
C'est un personnage très attachant et on apprend à l'aimer au cours du livre.

Il raconte à son petit garçon une histoire abracadabrante comme quoi Mio, la maman, serait sur la planète Archive et qu'un jour, il pourra la rejoindre car il restera encore quelqu'un qui pensera à eux dans son coeur, celui de Yûji.
Ce dernier petit personnage est aussi très attachant. L'écrivain nous a créé un petit garçon adorable.

La saison des pluies arrive et il repense à sa femme qui lui avait promis de revenir pendant la mousson. Cette promesse se réalise... mais pas exactement comme on l'attend !
Nous voyons alors la famille se recomposer et vivre quelques semaines de répits...
Une famille à laquelle on s'attache, qu'on apprend à découvrir... qu'on apprend à aimer.

D'autres personnages annexes s'y ajoutent notamment Professeur Nombre et son chien Pooh.
Un duo que j'ai aussi beaucoup aimé.

On suit leur histoire avec avidité. On veut apprendre à mieux les connaître et on veut savoir comment cette histoire va se conclure !
On tourne les pages à une vitesse folle... Et on ralentit à la fin de peur de quitter cette famille attachante.

Ensuite, ce livre nous apprend à connaître un peu mieux les Japonais et leur culture qui est très différente de la nôtre.
Dans le livre, on découvre que les couples ne se forment pas aussi vite que chez nous.
Ils mettent plusieurs mois avant de se tenir par la main en public...
Ils attendent encore plus longtemps pour un premier baiser...
Et davantage encore pour faire l'amour...

Notre héros nous parle du désir qu'il a pour Mio, sa femme décédée, mais un désir qui émane du fait de la possibilité d'avoir un enfant avec elle. Et que sans cette possibilité, il ne comprenait pas d'où pouvait provenir ce désir ?

Ces deux détails m'ont fait réfléchir à nos couples qui se font et se défont en Occident très rapidement.
Mais aussi au décalage qui existe entre nos deux pays, assez extrêmes des deux côtés.

De plus, dans ce livre, on se rend compte que la Japonaise est aussi très différente des femmes françaises par exemple.
Une Japonaise formidable n'est pas forcément une femme accomplie dans son travail mais une femme qui accomplit toutes les tâches ménagères avec brio ainsi que l'éducation des enfants.

Quelques "structures" m'ont dérangées au niveau de la traduction ; je sentais trop les structures japonaises derrière... Je voyais ce qu'ils voulaient dire dans leur langue et du coup, cela rendait pas aussi bien en français.
Mais cela reste un détail.

Bref, un joli roman qui parle de l'amour mais à la japonaise !
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