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Critique de Osmanthe


Daisuke Igarashi étant l'auteur de l'oeuvre qui a été adaptée en anime, le superbe "Les enfants de la mer", j'étais très tenté de lire ce Saru.

Contrairement à d'autres lecteurs ici, je n'ai pas accroché. Ces choses-là se jouent souvent dès les premières pages. Je lui donnerai crédit d'un scénario recherché et dynamique.

Pour le reste, l'histoire est ésotérique, confuse, et vraiment "too much" : quel besoin d'aller fourrer autant de références si diverses et variées, c'est le moins qu'on puisse dire, pour en faire ce salmigondis indigeste ?! Vous trouverez donc dans ces quelque 450 pages, excusez du peu, et entre autres, un jeune moine bouddhiste en quête de son identité profonde (vie antérieure), deux jeunes femmes, sa quasi homologue chrétienne qu'on est allé ressortir d'un demi-sommeil de la crypte d'une église, Nana la japonaise complètement humaine qui n'a d'autre rôle que d'être entichée du moine et un poil en jalousie d'avec l'autre fille, un quatrain (aguicheur) de Nostradamus, des emprunts religieux et folkoriques aux cultures japonaise, balinaise, inca, tzigane, éthiopienne, de la magie noire, des chiens fantômes ou virtuels qui se transforment une fois morts en squelettes humains qui se mettent en branle armes à la main...Saru, singe en japonais, est un esprit qui s'incarne en pas mal d'humains, se dédouble, vit à l'intérieur de chacun, parfois sort. Il y a les pour et les contre, on est chez les aventuriers de l'Arche perdue. D'ailleurs l'Arche perdue existe, ainsi que le bâton d'Aaron et autre baliverne plus ou moins tirée de la bible, de la torah, du coran ou de je ne sais quel autre source. J'oubliais encore les rebelles du Panshir, conduits par le sosie de feu le commandant Massoud, ou encore le maléfique Pizarro ou son lointain descendant, qui rejoue le conquistador espagnol des Andes, un pape aux traits de Jean-Paul II...

Au milieu des manipulations et batailles physiques et psychologiques, se forme un cyclone très atypique (qui est en fait un singe géant, notre Dieu à tous), qui entreprend, après avoir détruit la totalité de la flotte de l'OTAN, de dévaster la planète entière. Mais heureusement, notre équipe de choc formée d'une demi-douzaine d'individus non armés va réussir à mater la bête...

Bref, c'était trop pour moi, il aurait fallu que je révise mes classiques avant, c'est sûrement pour cela que je n'y ai pas compris grand-chose.

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