AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de okka


Lizka élevée seule par sa mère Elena Georgievna. Cette dernière sans étude et donc sans un sou, accorde ses faveurs aux hommes riches du coin pour permettre à sa fille et à elle de subvenir à leurs besoins, dans cette URSS pauvre.
Vladimir Ogourtsov, son père est absent. Militaire portée disparut dans l'une des guerres que mène le pays, il n'a pas pu voir sa fille grandir ni lui apporter sa présence et encore moins de quoi l'aider financièrement car sa pension de combattant pour veuve n'est pas accordée.


En grandissant Lizka découvre son corps, son envie de briller, telle une fleur dans cette masse d'arbres qui lui fait de l'ombre. Avoir elle aussi un peu de lumière de soleil. Être aimée, appréciée…
Mais tout autour d'elles les autres filles ont la même envie, et se font de l'ombre les unes aux autres, plutôt que d'être tous amies et vivre en harmonie. Ce qui l'oblige à 17 ans de déménager dans la ville de G. ou habite sa tante, puis à loger dans un foyer communautaire avec trois autres filles, toutes quatre étudiantes, travaillant dans le milieu médical.


Lizka, belle femme et inconsciente des dangers masculins qui peuplent tout autour d'elle tombera sous leur charme… Chacun lui apportera une idée de ce qu'ils sont… Dont le point commun est qu'ils sont tous menteurs, manipulateurs, violents, et alcooliques. Mais dans ce froid et immense pays, la vodka et l'alcool à 90° est courants, voire banals.

Nombreux sont ses échecs en amour, faute de trouver le prince charmant qui peuple ses lectures et qu'elle aimerait voir dans la réalité. Mais hélas, peu d'hommes ont l'air de lire des livres, et encore moins ont envie de s'inspirer d'eux et de se comporter en gentleman.


La vie est pénible dans ce monde d'humains, dans cette pauvreté, et ce système corrompu… Mais il arrive à Lizka de prendre le temps de se poser, de méditer, rêvasser sur ce qui l'entoure et devient resplendissante.



Alexandre Ikonnikov à travers ses personnages nous plonge dans la Russie actuel tant social que politique. La misère et la corruption du pays, n'aide pas le petit peuple et encore moins ne leur donne le moral. L'histoire de Lizka et sa quête du bonheur, mais aussi d'un but dans sa vie, peut-être en chacun de nous, ceci est une assez triste réalité qui nous est propre nous humains.
Commenter  J’apprécie          100



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}