AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Labullederealita


Mille ans pour aimer est le dernier roman d'Inaba Mayumi traduit en France. Je me faisais une joie de découvrir ce roman ayant tout lu de l'autrice. Et malheureusement ce fut une lecture en demi-teinte.
.
Dans ce roman, nous suivons Sawa, une artiste qui crée des pièces de teinture végétale. Elle évolue dans son petit atelier à la campagne, pas très loin de la mer. A ses côtés, sa fille Asuka qui l'aide de temps à autre. Les jours s'écoulent doucement au gré des saisons et des créations mais une ombre plane toujours sur Sawa, une ombre provenant d'une tour érigée dans son jardin, souvenir de son mari, architecte. Ce dernier a disparu du jour au lendemain, laissant derrière lui sa femme et ses jeunes deux filles, des dettes et cette tour, qui semblait être devenu une obsession avant son départ. de nos jours, l'aînée de la famille semble avoir pris ses distances et contrôler sa vie dans le moindre détail, la cadette cherche un sens à sa vie, vit de petits boulots, entretient une relation amoureuse un peu bancale et aide sa mère. Sawa quant à elle tente de s'épanouir en tant que femme indépendante, comme artiste, comme femme amoureuse. Mais cette ombre et le souvenir de son mari reviennent la hanter de temps en temps et fait trembler ses fondations.
.
C'est un très beau roman sur la reconstruction d'une famille et d'une femme en particulier. Comment avancer, comment supporter la disparition d'un proche quand on a eu aucune réponse à ses questions ? Quand le souvenir de la personne est incarné en une tour omniprésente dans son quotidien ? La teinture végétale, la nature apparaissent alors comme salvateurs. Les scènes de teinture végétale sont très belles, apaisantes et on apprend pas mal de choses sur les plantes et sur cet art. Les personnages secondaires sont très intéressants. Cependant, j'ai trouvé que la narration était assez brouillonne, qu'on passait un peu du coq à l'âne, certaines parties aurait mérité plus de développement, et au contraire, d'autres éléments narratifs sortent de nulle part et prennent tout à coup toute la place. J'ai eu du mal à m'attacher au personnage à cause de cette narration un peu fouillis.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}