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Critique de Fortuna


Ce troisième polar d'Arnaldur Indridason a pour thème l'enfance volée. Trois histoires s'y croisent et s'y entremèlent : l'enfant star, l'enfant battu, l'enfant disparû dans une tempête de neige et la culpabiblité du survivant.
La première est celle de Gulli, retrouvé assassiné à l'âge de 50 ans dans un hôtel de Reykjavik. Il en était le portier depuis 20 ans, vivait dans un cagibi au sous-sol et s'apprétait à jouer le rôle du père Noël pour les enfants de l'hôtel...
L'enquête qui s'inscrit en parallèle,mais au deuxième plan, met en scène un petit garçon battu. Les soupçons pèsent sur le père mais celui-ci dément catégoriquement cette accusation...C'est l'inspectrice Elinborg qui est chargée du dossier.
Enfin la troisième concerne Erlendur lui-même qui enquête avec ses collègues Elinborg et Sigurour Oli sur le meurtre du père Noël. La découverte du passé de ce dernier, un enfant choriste à la voix divine, le replonge dans sa propre histoire, la mort de son petit frère et la culpabilité qui le poursuit depuis. Et qui l'a conduit à négliger ses propres enfants.
Un polar intimiste, dans l'atmosphère feutrée des fêtes de Noël en Islande, qui décortique les relations familiales, parfois difficiles entre les adultes et leurs enfants, le rôle déterminant de l'enfance pour la destinée humaine, sur fond d'une classique enquête policière rondement menée...A savourer au coin d'un bon feu.
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