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Critique de Herve-Lionel


Le duelArnaldur Indridason. Points

Nous sommes à l'été 1972 à Reykjavík et, en plein coeur de la guerre froide, la ville accueille le championnat du monde d'échecs qui oppose le champion américain Fischer au Russe Spassky. L'Américain est arrogant et le Russe sûr de sa victoire. le duel auquel ils vont de livrer est autant professionnel qu'idéologique. Dans le même temps, dans une salle de cinéma, Ragnar Einarson, un adolescent est retrouvé poignardé et le commissaire Marion Briem est chargé de l'enquête mais, même si elle est assisté d'Albert, ils se sentent bien démunis, le principal des forces de police étant consacré à la sécurité de la rencontre d'échecs. Cela paraît être un meurtre aussi brutal que gratuit. Ces deux faits semblent ne pas avoir de lien l'un avec l'autre, mais l'absence de mobile et de témoins fiables laisse la place aux hypothèses les plus farfelues à cause de la disparition d'un magnétophone que la victime aurait eu pendant la séance de cinéma, la présence dans la salle lors de l'homicide d'un resquilleur, de bouteilles de rhum vides et d'un couple illégitime. Avec la découverte d'un paquet de cigarettes russes on évoque même le KGB à cause du contexte de la rencontre d'échecs et on reparle des étrangers et peut-être, pourquoi pas, d'un troisième homme dont la présence énigmatique pose bien des problèmes aux enquêteurs. En fait l'enquête patine d'autant plus que la presse s'en mêle et fait carrément dans le délire.Bref le suspense dure jusqu'à la fin.

L'auteur en profite pour évoquer les problèmes de son pays autant que de la vie antérieure de Marion, malade dans son enfance de la tuberculose. Je ne connaissais pas Arnaldur Indridason mais j'avoue bien volontiers que je suis assez friand de l'histoire personnelle des personnages principaux qui reviennent de roman en roman. Je poursuivrai volontiers la découverte de l'oeuvre de cet auteur.
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