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Critique de Domichel


Je connais très peu la littérature Islandaise. À vrai dire, quasiment pas, à part « Rosa Candida » d'Auður Ava Ólafsdóttir que j'avais plutôt bien aimé il y a quelque temps.
Je viens de terminer « le Duel » d'Arnaldur Indriðason, très différent de Rosa Candida puisqu'il s'agit d'un roman policier.

En quelques mots, l'intrigue.
Début des années 70, sur fond de Guerre Froide, à Reykjavik, doit se dérouler un tournoi d'échecs entre le soviétique Boris Spassky et l'américain Bobby Fisher, (les plus anciens d'entre nous se souviennent de leurs mémorables combats). La capitale islandaise grouille de journalistes étrangers et de correspondants de toutes nationalités, venus “couvrir” l'événement. Au milieu de toute cette agitation, Marion Briem, Commissaire de police, est appelée au cinéma Hafnarbio où l'on vient de trouver le corps sans vie d'un jeune homme poignardé pendant la séance de cinq heures.

À partir de ces éléments sans aucun lien, va se dérouler l'enquête de Marion assistée de son collègue Albert. Leurs rapports parfois tendus ne vont pas les empêcher d'avancer dans leurs recherches, assez simples et rapides. Et c'est cela qui m'a gêné, l'histoire se déroule sans vraiment de surprise ni d'incident, encore moins de suspense. Les rebondissements propres à ce genre de littérature sont redoutablement absents et ce n'est qu'à la toute fin de l'histoire que le rythme s'accélère pour un dénouement spectaculaire.
Parallèlement à l'enquête proprement dite, viennent s'intercaler des chapitres pour nous raconter l'enfance de Marion, pas spécialement heureuse, entre une famille mal composée, et la maladie qu'elle combat avec obstination, jusqu'à se retrouver au sanatorium et faire connaissance d'autres tuberculeux, dont Katrin qui deviendra bien plus qu'une simple amie. Pour intéressante que soit cette partie du roman, elle nous permet de mieux appréhender la personnalité de Marion mais n'apporte que peu de choses à l'intrigue.

En conclusion, si mon commentaire paraît un peu désabusé, je vous conseille tout de même la lecture de cet ouvrage, car son écriture fluide, pour autant que la traduction soit fidèle, reste toutefois agréable à découvrir et le lecteur s'attache assez vite aux personnages.
J'ai tout de même passé un bon moment.
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