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Critique de Zora-la-Rousse


Arnaldur Indriðason
Un de mes auteurs fétiches…

J'aime tout chez lui, même ses petits défauts, c'est dire !
Ce que j'attends de retrouver, à chaque nouvelle lecture, c'est cette écriture efficace qui décrit si bien l'île et la vie islandaise, ce climat rude et froid, mais aussi les hommes et les femmes de là-bas.

Pas de dépaysement avec ce nouvel opus : « Opération Napoléon »
Nouveau, vraiment  ? pourrait-on m'opposer. Pas tant que ça puisqu'il s'agit là de son troisième roman, daté de 1999. On a donc affaire plutôt là à un jeune auteur en devenir, s'appuyant sur sa formation universitaire en histoire pour nous livrer un étonnant thriller d'espionnage. Mais la patte est déjà présente…

En 1945, un avion s'écrase sur le glacier Vatnajökull et disparaît, englouti par les glaces. Plus de 50 ans plus tard, l'avion est repéré et une vaste opération est menée par les Américains pour le retrouver et l'évacuer, dans le plus grand secret.
Mais que contenait donc ce bombardier pour susciter tant d'intérêts et de mystères ?
Jusqu'où sont prêtes à agir les forces spéciales américaines pour protéger leurs secrets ?

C'est ce que découvriront Elias, jeune sauveteur bénévole malencontreusement au mauvais endroit au mauvais moment, mais surtout sa soeur Kristin qu'il va miraculeusement réussir à prévenir des dangers qu'il encourt. Ce sera le début d'une course-poursuite haletante pour la jeune femme, menée tambour battant sur quelques jours seulement, Que pèse la vie d'un citoyen lambda contre les intérêts d'un pays ?

Sincèrement, voilà un thriller de bonne facture. Malgré ses invraisemblances (je m'interroge encore sur la capacité de l'héroïne à échapper aux agents américains les plus expérimentés...) j'ai savouré ce livre bien difficile à lâcher. Son aspect cinématographique n'y est certainement pas étranger et Indriðason raconte comme personne l'histoire contemporaine de son pays, le rapport tout en ambiguïté des Américains et des Islandais. Et les glaciers...

Et comme à chaque fois que je referme un de ses livres, je me demande quand je vais enfin programmer ce voyage en « terre de glace » qui me fait tant rêver…
Merci Arnaldur.
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