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Critique de Gwenaweb


Personne n'a pu louper les nombreuses rediffusions de la série La petite maison dans la prairie tout au long de ces 20 dernières années. Elle a été diffusée pour la première fois en 74.

Petite fille, j'aimais beaucoup la série car j'y découvrais un autre monde, celui où les routes sont en terre battue, où on monte à cheval pour se déplacer et où l'institutrice donne cours à une petite quinzaine d'élèves, tous âges confondus. J'ai gardé beaucoup de nostalgie, et je ne peux pas m'empêcher de regarder un morceau d'épisode, quand je tombe dessus.

C'est avec beaucoup de honte que j'ai dévoilé ce secret à un ami, qui s'est aussitôt moqué de moi pour mon goût pour les mièvreries (non non, je ne suis pas du tout fan de Docteur Quinn, femme médecin… ). Peu après, il est tombé par hasard sur la collection des livres et l'intégrale de la série… Banco, ça serait mon cadeau d'anniversaire. J'ai donc les 8 tomes de la petite maison dans la prairie à lire ainsi que les 9 saisons à regarder. De quoi m'occuper quelques soirées !

J'ai terminé le premier tome hier soir et je suis très contente. Le livre est clairement destiné aux enfants, mais la nunucherie y est absente. On a juste un bon aperçu de la mentalité d'alors. Par exemple, on appelle régulièrement les petites filles "les petites filles", comme dans "les petites filles doivent aller se coucher maintenant". Ou le fait que les enfants doivent se voir, mais pas s'entendre, sous-entendu qu'ils doivent se taire et ne sont autorisés à parler que quand on leur adresse la parole.

De même, je n'aime pas beaucoup la manière dont ils traitent leur chien, mais encore une fois, sans doute qu'ils n'étaient pas considérés comme les bébés des familles (comme dans la mienne), mais juste comme des gardiens, et à l'occasion des compagnons pour les enfants.

Il y a aussi quelque chose de très présent dans ce tome et qui ne me semblait pas si prédominant dans la série : les indiens. La petite maison est construite à côté d'une piste indienne. Les Ingalls sont toujours confrontés à des indiens dans leur jardin, et à des réunions de tribus très bruyantes. En même temps, ils sont sur leur territoire. Comment les blancs ont pu décider arbitrairement que ces terres leur appartenaient, je ne comprendrais jamais. C'est d'ailleurs sur ces conflits gouvernement/pionniers/indiens que se conclut ce tome.

La lecture de ce livre est aussi un pied de nez à la bibliothécaire de mon quartier, qui, quand j'étais passée avec ma mère et avais choisi ce livre à emprunter quand j'avais environ 8 ans, m'avait dit que si je n'avais pas plus l'habitude de lire que ça, je n'avais pas le niveau pour cette histoire.
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