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Critique de Malivriotheque


Après la publication d'un de ses poèmes impliquant un fusil dans un magasine spécialisé, un auteur reçoit une lettre de la part de Misugi qui pense être celui qui a inspiré ces lignes. Bizarrement, il lui demande s'il peut lire trois lettres qu'on lui a envoyées avant de les brûler. Ces trois lettres viennent de trois femmes...

Un classique agréable et souvent poétique qui n'a par contre pas trop fait mouche de mon côté. Les trois lettres viennent des trois femmes les plus proches de Misugi et reviennent sur une histoire d'amour adultère qui les a toutes affectées. En réalité, elles développent la vie du chasseur décrit dans le poème, que l'auteur imaginait calme et froid rien qu'à voir son dos et son attirail. Misugi a transmis ces lettres certainement pour dévoiler l'homme derrière l'image figée de ce dos poétisé.
Ces trois personnages incarnent des périodes différentes dans la révélation de l'histoire d'amour pécheresse, avec celle qui savait depuis toujours, celle qui a su au dernier moment que l'autre savait, et celle qui saura bien après. Toutes rompent ici leurs relations avec Misugi après le décès de l'une d'elle, comme si la mort avait tué plus d'une seule personne. On sent le poids des non-dits, du silence et des retenues qui éclatent dans ces lettres qui transpirent les vérités de chacune. Quant à la solitude, souvent mentionnée, elle prend des formes nombreuses et touche tous les intervenants.
L'auteur a des phrases très poignantes parfois, malgré l'utilisation de mots simples. C'est ce que je retiendrai le plus de ce roman, car l'ambiance générale est quand même à la déprime.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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