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Critique de Kurasen
“Lou-lan” est un livre d'Inoue Yasushi publié aux éditions “Philippe Picquier” collection “Picquier Poche”.
C'est un recueil de quatre nouvelles [Le collier de la princesse Yong-t'ai ; La coupe ; Lou-lan ; le sage]. Je vais commencer par vous parler du troisième qui donne son nom à cet ouvrage et qui retrace l'histoire d'un ancien royaume d'Asie centrale connu sous le nom de Lou-lan et longtemps disparu et oublié. C'est aux alentours de 130 avant J.C que commence l'histoire d'un royaume, d'un peuple et d'une ville sur les rives du Lob Nor pris entre de nombreux conflits issus de la volonté de la Chine des Han de poursuivre son expansion vers l'ouest, mais également des Hsiong-nou venus, eux, de Mongolie. Inoué nous conte l'histoire tragique du peuple de Lou-Lan victimes de guerres incessantes au point d'être contraint d'abandonner leur capitale qui deviendra progressivement une ville abandonnée, en ruines et sera engloutie par le désert Taklamakan. Les ruines et le nom de Lou-Lan ne seront redécouverts qu'au début du XXème siècle.
Ce n'est pas tant pour cette nouvelle que je recommanderai ce livre mais plus pour les trois autres qui sont pour moi au-dessus, que se soit : “Le collier de la princesse Yong-t'ai” qui nous raconte l'histoire d'un groupe de pilleurs qui découvre la tombe longtemps oubliée d'une princesse de la dynastie des Tang ; “La coupe” qui relate la découverte archéologique d'une coupe en verre taillé et de l'union avec une coupe jumelle séparée depuis plus de mille ans ; “Le sage” qui conte l'histoire d'une tribu Saka d'Asie centrale et leur vénération de l'unique source d'eau potable du village.
En bref, malgré un recueil de qualité, Inoué ne me fait pas oublier que je préfère ses romans historiques. Pour autant, je ne retrouve pas forcément les défauts habituels des nouvelles d'Inoué, nous avons ici des histoires épurées (peut-être moins le cas de Lou-lan), je pense donc que cet ouvrage est un bon début pour les lecteurs voulant découvrir les recueils d'Inoué.
C'est un recueil de quatre nouvelles [Le collier de la princesse Yong-t'ai ; La coupe ; Lou-lan ; le sage]. Je vais commencer par vous parler du troisième qui donne son nom à cet ouvrage et qui retrace l'histoire d'un ancien royaume d'Asie centrale connu sous le nom de Lou-lan et longtemps disparu et oublié. C'est aux alentours de 130 avant J.C que commence l'histoire d'un royaume, d'un peuple et d'une ville sur les rives du Lob Nor pris entre de nombreux conflits issus de la volonté de la Chine des Han de poursuivre son expansion vers l'ouest, mais également des Hsiong-nou venus, eux, de Mongolie. Inoué nous conte l'histoire tragique du peuple de Lou-Lan victimes de guerres incessantes au point d'être contraint d'abandonner leur capitale qui deviendra progressivement une ville abandonnée, en ruines et sera engloutie par le désert Taklamakan. Les ruines et le nom de Lou-Lan ne seront redécouverts qu'au début du XXème siècle.
Ce n'est pas tant pour cette nouvelle que je recommanderai ce livre mais plus pour les trois autres qui sont pour moi au-dessus, que se soit : “Le collier de la princesse Yong-t'ai” qui nous raconte l'histoire d'un groupe de pilleurs qui découvre la tombe longtemps oubliée d'une princesse de la dynastie des Tang ; “La coupe” qui relate la découverte archéologique d'une coupe en verre taillé et de l'union avec une coupe jumelle séparée depuis plus de mille ans ; “Le sage” qui conte l'histoire d'une tribu Saka d'Asie centrale et leur vénération de l'unique source d'eau potable du village.
En bref, malgré un recueil de qualité, Inoué ne me fait pas oublier que je préfère ses romans historiques. Pour autant, je ne retrouve pas forcément les défauts habituels des nouvelles d'Inoué, nous avons ici des histoires épurées (peut-être moins le cas de Lou-lan), je pense donc que cet ouvrage est un bon début pour les lecteurs voulant découvrir les recueils d'Inoué.
