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Critique de BazaR


Ralala, je suis embêté !

Le sujet du manga est top moumoute. C'est quand même une période riche que celle d'Hatchepsout et Thoutmosis III. L'autrice Chie Inudoh respecte vachement l'histoire qui contient suffisamment de trous pour qu'elle puisse lâcher la bride à son imaginaire.
On en est arrivé au moment que j'espérais depuis le début : la fin de Thoutmosis II. Faut dire que Inudoh nous le présente depuis le début comme un gros débilos brutal et sans aucune subtilité. Il continue à faire des siennes dans cet épisode, d'ailleurs, lors de la réception de l'ambassade du Mitanni (effectivement un des puissants pays de l'époque).

Mais je supporte mal les postures des personnages. Les méchants ont de gros sourires où ils montrent les dents. Leurs interjections « Hé, hé ! » sont permanentes et me soulent. D'autres s'énervent trop facilement, toujours avec des effets caricaturaux un peu trop gamins à mon goût.
Mais cette fois, c'est Hatchepsout elle-même dont j'ai du mal à saisir la mentalité. On la voit alterner une compassion presque hors de proportions pour son frère qui la traite vraiment comme une chienne (elle est reine quand même !). Et juste après, elle réalise un acte d'une dureté incroyable, sans aucun remord, avec une joie certaine même. Pourquoi jouer ce jeu ? Thoutmosis II est le seul à la voir sous ces deux faces donc il ne s'agit pas de posture publique.
Je ne comprends pas ce que l'autrice veut nous dire à son propos.

Ces réserves ne m'empêchent pas de m'évader avec ce manga. Je vais donc continuer, voir où ça va mener.
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