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Critique de Alfaric


Dans ce tome 8 tout commence avec Djehouty / Thoutmosis III, qui après avoir quitté l'âge de l'enfance de la pire des manières entre dans l'âge adulte de la pire des manières : le drame et le deuil… Errant dans le désert, il se met martel en tête de sauver un chaton qui lui rappelle son épouse récemment décédé, et il prend conscience qu'il est bien plus gratifiant de vivre ensemble que de vivre seul, de penser aux autres que de ne pas qu'à sa grande gueule. Ce faisant il rompt la malédiction dont il est l'objet. Car il a été élevé par un entourage toxique à la fois machiste et suprématiste, avec pour seul modèle un père défunt toxique à la fois machiste et suprématiste, mais qu'au final il prend une autre voie radicalement différente qui le réconcilie avec les autres (mais avant tout avec lui-même)…

Nous avons ensuite une deuxième séquence qui tient tout de la tragédie antique. Pharaonne sait que Djehouty / Thoutmosis III a élevé pour devenir comme son père, donc c'est tout naturellement qu'elle a éduqué la Princesse Néférourê pour devenir comme sa mère. Mais si le fils prend une voie différente de son père, la fille prend la même voie que sa mère. le clash est donc inévitable entre la jeune fille idéaliste donc passionnée et Pharaonne qui de conflits en compromissions n'est plus celle qu'elle a été… Avec l'aide de Senmout et de son réseau elle monte une intrigue pour déstabiliser le gouvernement, mais quand on joue à game of thrones on gagne ou on meurt. Or le gardien du temple égyptien est trop conservateur pour laisser en vie le moindre élément perturbateur. le drame arrive donc fatalement, et pour étouffer le scandale Pharaonne doit châtier un coupable. Et comme es élites et le peuple voient en son amant Senmout le bouc émissaire tout trouvé, un second drame arrive fatalement...

Nous avons enfin une troisième séquence qui se déroule 5 ans après le drame précédent. Pharaonne sent qu'elle n'a plus la force de porter sur ses épaules le fardeau du pouvoir, et convoque Djehouty / Thoutmosis III qui est devenu un homme accompli de devenir le chef de ses armées. Hapouseneb le conservateur des traditions qui dirigent les prêtres d'Amon est tout content d'avoir enfin trouvé son champion. Pour parachever son oeuvre, il faut lui trouver un épouse, sauf que la favorite dénommée Meryet se met martel en tête d'épouser Pharaonne. Et c'est là que le bât blesse dans ce tome car on ne voit que la stéréotype manga (les fameuses -dere) emprunte de manière très/trop voyante et complètement anachronique aux thèses des féministes lgbt…
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