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Critique de Etherckhos


Amené à ce premier volume de la série Démonica par une membre de Babelio, je dois dire que j'étais assez dubitatif quand j'ai parcouru les premières pages.
Un démarrage mou, des personnages un peu caricaturaux, et une référence à Buffy qui m'a fait craindre une espèce de roman en univers étendu.

Toutefois, une fois passé la présentation plutôt plate des personnages, les scènes d'érotisme qui sont certainement très belles, mais clairement destinées avant tout à un public féminin, et arrivé au corps de l'histoire, on se prend à apprécier les personnages, à vouloir savoir comment ça va se terminer.
L'amourette transformée en une situation atypique et profondément sensuelle en devient alors intéressante, le rythme de l'auteur s'accélère autant que les scènes érotiques qui commencent à appuyer autant sur les points sensibles qui font vibrer les femmes que ceux faisant vibrer ceux des mâles.
De roman un peu cucul à la sauce démoniaque, on passe à la narration du parcours initiatique d'une ignorante des vrais réalités d'un monde qu'elle combattait farouchement et aveuglément.
C'est un classique thème du combattant découvrant les nuances de gris de l'autre camp là où elle le voyait tout en noir, mais servi avec une énergie nouvelle, dès la première moitié du livre passée, une énergie autant dans l'action brutale, que dans la découverte, ou même, (et beaucoup) dans l'érotisme ; le tout étant dès ce moment-là teinté d'un humour efficace qui sait épicer certaines scènes pour le moins banales.
Et lorsque vient le point final, on se dit que, replacé dans le contexte du premier volume d'une série, et compte-tenu de l'intrigue ouverte en toute fin, cela valait bien la pointe d'ennui ressentie en début d'oeuvre.

En post-scriptum, je m'adresserai à ceux qui ont été spectateurs des années télé Buffy et Angel, pour dire qu'il ne faut pas attendre moult liens, au contraire, hormis la désignation des tueuses comme des Buffy, en tout début de roman, il n'y a aucune allusion faîte à la série et l'influence la plus forte que l'on ressent est encore la vision introduite dans Angel de la société des démons avec ses bons et ses mauvais, ses innocents et ses coupables, ses victimes et ses bourreaux ; n'en attendez pas plus.
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