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Critique de gouelan


La cantatrice chauve.
Caricature de la bourgeoisie anglaise, qui se perd dans des dialogues creux, dénués d'intérêt, qui tournent en rond, se percutent et s'annulent. Des dialogues inspirés de la méthode Assimil pour apprendre l'anglais, dialogues complètement stupides, que l'on répète mécaniquement. Tout comme les banalités que l'on peut balancer tous les jours, il n'y a pas de réelle communication, des paroles polies et prudentes, sans profondeur, qui évoquent le vide.

Absurdité, manque de logique, d'intrigue, . Les personnages sont comme l'horloge dont on parle ainsi :
« Elle marche mal. Elle a l'esprit de contradiction. Elle indique toujours le contraire de l'heure qu'il est.»

La leçon
Le professeur est un personnage tyrannique, imbus de son pouvoir et de sa culture. Il est pourtant bien médiocre, puisqu'il s'embrouille dans des explications insensées qui donnent le vertige. L'élève, déjà très inculte au départ, ne risque pas de s'améliorer, bien au contraire. Terrifiée par la folie du professeur, l'élève ne peut plus que réciter sa leçon, sans n'y rien comprendre.

Une situation absurde, qui peut-être dénonce l'impossibilité de communiquer avec les mots et la folie qui entraîne certains dans un monde sadique, sans logique, faisant des plus faibles leurs victimes.

Deux pièces de théâtre qui semblent comme une loupe posée sur du vide, comme pour mieux révéler la petitesse des personnages, de leurs gestes et de leurs pensées. Le rire et la caricature pour dénoncer les défauts des bourgeois ou des universitaires, pas si grands que cela finalement.
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