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Critique de Kmye


Ca y est, après la mode des manga à la sauce sorciers et sorcières, isekai ou encore toute la vague des manga dédiés à la gastronomie, voici la nouvelle tendance des manga "influencés" par Les carnets de l'apothicaire.
Je ne jette pas la pierre aux deux séries différentes qui existent en France, car je sais que les deux séries coexistent au Japon, alors pourquoi pas.

En revanche, ici, c'est un pompage en règle ! Après, ça fonctionne plutôt bien, c'est à la fois rigolo et avec du suspense, mais j'attends de voir ce que ça donnera sur la durée.

Nous découvrons donc la Cour impériale de "l'ancien pays de Hokugi", très clairement un Japon impérial fantasmé (ça change donc de la Chine et de la Corée du webtoon "La manche rouge") à travers les yeux de O Kirin, fille d'un stratège cruel et redouté de la Cour.
D'apparence, la jeune fille comporte un détail familier car en plus de son uniforme de servante qui nous fait forcément penser à Mao Mao (Carnets de l'apothicaire), elle arbore également deux décorations de tête qui évoquent terriblement notre adorée Anya de Spy x Family. Tous les moyens sont bons pour appâter les lecteurs ! :D

D'emblée, nous comprenons que ce manga aura un ton, un humour décalé. En effet, O Ko, le père de O Kirin, n'accepte d'envoyer sa fille servir à la Cour uniquement en qualité d'espionne à son compte ; la jeune fille n'a d'autre choix que d'accepter contre son gré.
Car malgré tout ce que son père a pu lui apprendre (de terrible), O Kirin se sent seule et n'aspire qu'à se faire des amies... C'est pour ça qu'elle souhaite quitter la maison familiale.

Nous découvrons donc les joies et surtout les dangers de la Cour impériale aux côtés de O Kirin. La jeune apprentie servante a le chic pour se retrouver dans des situations impossibles, mais réussit miraculeusement à la fois à toujours s'en sortir et à être sûre que justice se fasse. On n'est donc pas dans un manga réaliste, mais le décalage de cette jeune fille totalement paumée et ignorante des interactions sociales est assez drôle.
J'allais dire qu'elle est une sorte de super-héroïne, mais en fait c'est plutôt une Kirua (Hunter x Hunter) de formation qui se veut labrador. O Kirin sait se battre, se défendre voire même bien plus, et l'on découvrira l'étendue des enseignements paternels à travers les diverses situations dangereuses qu'elle va rencontrer. Et en plus, son cher papa l'a quand même dotée de gadgets fort utiles et qui semblent sortis de la veste de James Bond !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome fonctionne bien si on le lit sans le comparer aux Carnets de l'apothicaire. Ici, on ne cherche pas (encore ?) à jouer sur la romance mais plus sur un échiquier de courtisan.es et de servant.es prêts à tout pour atteindre le sommet de l'Empire. Avec un ton super décalé et une héroïne à côté de la plaque.
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