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Critique de polarjazz


« La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin,
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée. »
(Paul Eluard)
Lui s'appelait Johnny Mar, elle, Dorothy. Ils se connaissaient depuis l'enfance. Ils se sont aimés dès le premier regard. Ils se rencontraient chaque soir au même endroit, devant la pharmacie. Un soir, le destin leur a joué un sale tour. Dorothy n'est pas venue au rendez-vous. Ce soir-là, Johnny était en retard. Johnny n'a pas voulu voir dans cette poupée à taille humaine, allongée sur la place, tordue, ensanglantée, sa Dorothy. La douleur l'en a empêché. La traque, quant à elle, peut commencer.
Dans ce roman, l'auteur remonte aux racines du désespoir. Il dresse un portrait contrasté et troublant d'un homme qui se métamorphose malgré lui en meurtrier. le lecteur s'attache à cet être sensible, déjà mort à l'intérieur. C'est presque de la tendresse.
C'est avec « La mariée était en noir », un roman que j'apprécie particulièrement.
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