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EAN : 9782266038911
190 pages
Pocket (30/11/-1)
3.6/5   21 notes
Résumé :


Les arbres, de plus en plus nombreux, épaississaient la nuit. Elle marchait toujours, sans jamais tourner la tête, parce qu'elle avait trop peur. La route se mit à monter et, avec un soudain fris-son, la jeune fille se rendit compte qu'elle avait pris le chemin conduisant au cimetière.

Elle s'arrêta, tourna et s'engagea à travers champs. Elle ne regardait toujours pas derrière elle. Peut-être, à présent, en eût-elle été incapable, tan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce roman n'ambitionne manifestement pas d'être crédible, réaliste, bien construit... et peu importe : il est surtout prétexte, particulièrement dans les derniers chapitres, à des pages magnifiques comme seul Irish savait les écrire (et tellement supérieures au "gore" actuel) : attente insoutenable, angoisse, soupçons devenant peu à peu certitude, victimes tétanisées et quasi consentantes... Du grand art ! Merci monsieur Cornell George Hopley-Woolrich (son vrai nom, il a bien fait de prendre un pseudonyme).
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Johnny et Dorothy s'aiment d'amour tendre dans une petite ville des Etats-Unis au début des années 1940. Ils doivent bientôt se marier. Ils se donnent rendez-vous tous les soirs devant la pharmacie à 20h. le 31 mai, Johnny arrive un peu en retard. Il y a un attroupement sur la place et, devant la pharmacie, Dorothy, morte.
Johnny jure de venger sa bien-aimée, de la manière la plus cruelle qu'il soit. Il ne tuera pas les hommes qui auraient tué Dorothy, mais la femme qu'ils aiment le plus : épouse, maîtresse ou fille et ce le 31 mai de chaque année.
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« La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin,
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée. »
(Paul Eluard)
Lui s'appelait Johnny Mar, elle, Dorothy. Ils se connaissaient depuis l'enfance. Ils se sont aimés dès le premier regard. Ils se rencontraient chaque soir au même endroit, devant la pharmacie. Un soir, le destin leur a joué un sale tour. Dorothy n'est pas venue au rendez-vous. Ce soir-là, Johnny était en retard. Johnny n'a pas voulu voir dans cette poupée à taille humaine, allongée sur la place, tordue, ensanglantée, sa Dorothy. La douleur l'en a empêché. La traque, quant à elle, peut commencer.
Dans ce roman, l'auteur remonte aux racines du désespoir. Il dresse un portrait contrasté et troublant d'un homme qui se métamorphose malgré lui en meurtrier. le lecteur s'attache à cet être sensible, déjà mort à l'intérieur. C'est presque de la tendresse.
C'est avec « La mariée était en noir », un roman que j'apprécie particulièrement.
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A l'époque, première tentative pour ma pomme de découvrir l'oeuvre de William Irish, écrivain spécialisé dans le suspense, décédé en 1968, et qui a connu plusieurs adaptations au cinéma dont deux signées François Truffaut avec La mariée était en noir et La sirène du Mississippi.
Disons que je n'ai pas commencé par son meilleur, loin de là, puisque si Rendez-vous en noir démarre plutôt bien, il sombre très vite dans le grand n'importe quoi illisible, la faute à une intrigue ridicule et totalement tirée par les cheveux à laquelle on ne croit pas une seule seconde...
Bref, il y avait de l'idée mais en l'état c'est vraiment pénible à lire.
Fort heureusement, je n'ai pas laissé tomber de suite et, depuis, j'ai eu l'occasion de lire quelques textes bien plus convaincants de William Irish, en particulier en piochant dans ses recueils de nouvelles.
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Allez savoir pourquoi,j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles sur le même thème. Au quatrième chapitre, j'ai compris qu'en fait tout était lié et j'ai trouvé le tout diablement bien fait !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ils avaient rendez-vous chaque soir à huit heures, qu'il pleuve ou qu'il neige, qu'il fasse clair de lune ou non. Et ça n'était pas nouveau. L'année précédente, il en était déjà ainsi, et l'année d'avant aussi, et encore celle d'avant. Mais ça n'allait plus durer longtemps maintenant. Bientôt, c'en serait fini de ces huit à douze, et ils seraient ensemble vingt-quatre heures sur vingt-quatre. En juin, très exactement. Mais jamais juin n'avait semblé aussi long à venir !
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- Quand une femme n'aime pas un homme, elle déteste qu'il ne se conduise pas en gentleman. Et quand elle l'aime, elle déteste qu'il... qu'il en soit un.
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Le médecin va de l'avant, tandis que le détective doit remonter dans le passé.
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