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Critique de Reinedahl


On peut se demander comment les éléments de récit donnés par le synopsis vont s'imbriquer efficacement, et il est vrai que j'ai mis du temps à adhérer et complètement lâcher prise. Mais on est surpris au fur et à mesure par la finesse d'écriture et le tempo imposé par l'auteur qui arrive peu à peu à nous transformer en quasi-habitants de Saint-Piran.

1/ La fameuse baleine: on la voit au début, elle qui semble avoir sauvé (exprès?) notre jeune héros en le ramenant sur la plage. Ensuite, chacune de ses apparitions confronte les hommes à leur place dans le monde et à leur destin. Quand elle vagabonde dans l'océan, elle est le monstre qui domine. Quand elle s'échoue sur la plage, elle agonise et a besoin d'aide. Quand la fin du monde est proche, elle tient un autre rôle dans une initiative heureuse et solidaire.

2/ Un dialogue entre finance et spiritualité : point de morale grandiloquente dans ce dialogue, mais l'histoire nous permet d'assister à un long huit clos entre notre héros, analyste financier qui tente de prédire l'avenir avec des chiffres, et le vicaire, qui remet tout calcul prospectif entre les mains de Dieu. Ces deux personnages que tout oppose vont se retrouver sur un point : la fatalité qui accable l'espèce humaine et les dépasse. S'ensuit une réflexion sur le "comment" pour répondre à cette fatalité.

3/ Un message optimiste : on parle de potentielle fin du monde, avec une catastrophe toute bête qui va agir sur le monde entier à la vitesse des avions. le héros veut faire quelque chose de bien, pour se racheter de sa vie de financier apparemment, en se disant que les hommes se livreront à une guerre sans merci dès que la nourriture viendra à manquer. Mais à l'échelle de ce village, on assiste à autre chose qui apporte un souffle aussi frais que la mer des Cornouailles.
Lien : http://t-as-vu-ma-plume.over..
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