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Critique de souann


Ce matin, à l'aube, une tasse de café à la main, je me plais à parcourir des yeux les rayons de ma bibliothèque. Soudain, un rayon de soleil perce à travers la fenêtre et se pose sur l'étagère des John Irving. Hier la libraire m'a dit que je devrais encore patienter jusqu'en avril pour lire la traduction française de son nouveau roman. Je l'espère du niveau du dernier.
J'avais acheté Derniere nuit à Twisted river dés sa sortie en janvier 2011. Je savais pourtant que je ne pourrai m'y plonger avant l'été, occupée que j'étais alors par des ouvrages sur les finances de l'union européenne et le droit communautaire. Et pas question de lire en dilettante. Un Irving doit se déguster d'une traite. C'est la règle sine qua non.
Un Irving doit se lire avec les yeux grands ouverts, l'esprit prêt à tous les voyages, une capacité d'imagination sans faille, l'âme d'un enfant et celui d'un adulte à qui on ne l'a fait pas. Il faut être prêt à rire comme à pleurer, rire vraiment, pleurer vraiment. Il faut être généreux, il faut aimer être amoureux, il faut savoir s'émouvoir comme être en colère.
Dernière nuit à Twisted river est impossible à resumer, sauf à commettre une trahison. C'est une épopée qui concentre tous les thèmes chers à Irving : la paternité, le métier d'ecrivain, l'amour, ses mystères, ses impossibilités, ses miracles, la fatalité de la mort, sa cruauté, sa violence, la sexualité…. C'est un univers de personnages burlesques, de situations cocasses. C'est un monde où se définit l'être humain, le bonheur de la vie comme son absurdité.
Dernière nuit à Twisted river est un grand Irving !

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