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3.94/5 (sur 18795 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Exeter, New Hampshire , le 02/03/1942
Biographie :

John Winslow Irving est un romancier et scénariste.

Passionné de lutte, il choisit son université surtout en fonction de son équipe et de son entraîneur dans ce sport. Il fait des études médiocres, mais il est cependant admis à suivre un cours de création littéraire.

En 1963, il a 21 ans et obtient une bourse d'étude pour aller passer un an à Vienne. Très marqué par ce séjour, c'est dans cette ville qu'il puise la matière de son premier roman, "Liberté pour les ours". Il séjourne également à Londres et en Grèce.

C'est aussi en 1963, juste avant de partir pour Vienne, qu'il rencontre Shyla Leary, qu'il épouse un an plus tard. Il vivront ensemble une bonne quinzaine d'années et auront deux enfants, Colin (1965) et Brendam (1969) qui deviendront des champions de lutte.
La carrière de John Irving démarre à l’âge de 26 ans avec la publication de son premier roman, "Liberté pour les ours !" (Setting Free the Bears, 1968). Le livre est relativement bien accueilli par la critique mais n'est pas un succès d’édition. Ses deuxième et troisième romans "L'Épopée du buveur d'eau" (The Water Method Man, 1972) et "Un Mariage poids moyen" (The 158-Pound Marriage, 1974) sont accueillis de la même manière. Frustré par le manque de promotion de ses romans assuré par sa première maison d’édition Random House, il choisit d’offrir son quatrième roman "Le Monde selon Garp" (The World According to Garp, 1978) partiellement autobiographique, à Dutton Books qui lui promet un effort marketing plus important. Le roman fut un best-seller international et un phénomène culturel.
Jusqu'à la parution de "Le Monde selon Garp", il ne parvient pas à vivre de ses revenus d'écrivains. Mais après l'immense succès de ce roman, il ne se consacre pratiquement plus qu'à l'écriture. Le roman qui reçoit le National Book Award est porté à l’écran par George Roy Hill, avec Robin Williams dans le rôle de Garp, en 1982.

En 1985, il publie "L'Œuvre de Dieu, la part du Diable" (The Cider House Rules) qui aboutit à un film réalisé par Lasse Hallström et grâce auquel, Irving reçoit un Oscar du cinéma pour son scénario en 2000. "Avenue des mystères" (Avenue of Mysteries, 2015) est son quinzième roman qui sera suivi par "Darkness As a Bride" à paraitre en 2021.

Un certain nombre de thèmes récurrents traversent l'œuvre d'Irving, parmi lesquels la Nouvelle-Angleterre, les prostituées, la lutte, les ours, et thème crucial entre tous : le viol.
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Source : authologies.free.fr
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JOHN IRVING / LE MONDE SELON GARP / LA P'TITE LIBRAIRIE

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Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc ; on la perd par petits morceaux, et ça peut durer très longtemps. Ses lettres qui n'arrivent plus, son parfum qui s'efface sur les oreillers et sur les vêtements. Progressivement, on additionne les pièces manquantes.
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John Irving
- C'est dur d'avoir envie de protéger quelqu'un et d'en être incapable, fit observer Ange.
- On ne peut pas protéger les gens, petit, répondit Wally. Tout ce qu'on peut faire, c'est les aimer.
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Et le problème de l'amour, ajouta-t-il, c'est qu'on ne peut forcer personne. Il est naturel de désirer que ceux qu'on aime fassent ce que l'on veut, ou ce que l'on croit bon pour eux, mais on est obligé de laisser les choses arriver. On ne peut pas plus intervenir dans la vie de ceux qu'on aime, que dans la vie des gens qu'on ne connaît pas. Et c'est dur, dit-il encore, parce qu'on a très souvent envie d'intervenir - on a envie d'être celui qui tire les plans.
-C'est dur d'avoir envie de protéger quelqu'un et d'en être incapable, fit observer Ange.
-On ne peut pas protéger les gens, petit, répondit Wally. Tout ce qu'on peut faire, c'est les aimer.
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Prends ton temps, William. Savoure, au lieu de bâfrer. Et quand tu aimes un livre, prends une de ses plus belles phrases - celle que tu préfères - et apprends-la par cœur. De cette façon, tu n'oublieras pas le style de l'histoire qui t'a ému aux larmes.
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Un faible gazouillis filtre des rares postes de télé encore branchés sur The Late Show et la lueur bleu-gris des écrans palpite aux fenêtres de certaines maisons. Pour Garp, cette lueur est pareille à un cancer, insidieuse et engourdissante. elle endort le monde entier. Qui sait si la télévision ne provoque pas le cancer, se dit Garp; mais son irritation est en fait une irritation d’écrivain; il sait que partout où luit la télévision, veille quelqu’un qui ne lit pas.
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Me sentir seul, j'en avais l'habitude, mais la haine de soi est bien pire que la solitude.
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A saint Cloud's, printemps voulait dire : problèmes. C'était la saison des suicides. C'était au printemps que l'on plantait - et en abondance - la graine d'orphelinat.
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Depuis le lointain Noël 1953, j'ai toujours considéré cette période de fête comme un enfer pour les familles qui ont subi la perte d'un être cher et qui ne sont pas au complet ; la prétendue coutume des cadeaux vaut autant pour ceux que l'on donne que pour ceux que l'on reçoit. C'est à Noël que nous prenons conscience de ce qui nous manque.
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« Une partie de l'adolescence, écrivit-il à Helen, réside dans ce sentiment qu'il n'existe nulle part personne qui vous ressemble assez pour pouvoir vous comprendre. » Garp ajoutait qu'à son avis Vienne exacerbait en lui ce sentiment « dans la mesure où à Vienne, il n'existe vraiment personne qui me ressemble »
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Eh ben, quand il se déclare un écrivain dans une famille, si tu veux mon avis, avait dit Ketchum, c'est un coup dur et voilà tout. Nous ,on se fâche quand il nous met dans ses livres, on se fâche quand il nous y met pas, on lui reproche de ne pas écrire sur lui-même, sur ce qu'il est vraiment quoi. Et par dessus le marché de faire de son ex-femme un personnage bien plus chouette qu'en réalité.
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