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Critique de okada
Trois bras cassés de la vie pour l'histoire d'un trio amoureux peu banal : Zac, homosexuel mal dans sa peau est amoureux d'Antoine, hétérosexuel animé par une névrose d'échec, à qui il présente Moïse, une fille qu'il vient de rencontrer et qu'il aime d'amitié. Moïse se sent attirée par Antoine mais elle se trouve trop moche pour un garçon aussi beau et elle ne veut culpabilise à l'idée de trahir Zac. Antoine, lui, est aussi attiré par Moïse mais il a déjà une copine, et les sentiments, en fait, ce n'est pas trop son truc.
Sur ce canevas on ne peut plus simple, Barbara Israël orchestre une musique de chambre très personnelle et originale. Elle crée des personnages attachants, complexes, et décrit leurs atermoiements avec subtilité et profondeur, dans une langue incisive, moderne, imagée et très très drôle !
À travers ses protagonistes, elle décrit toute une génération de désillusionnés de l'existence, des trentenaires qui ont grandi dans les années 1980, une époque de flamboyance et de succès… Arrivés dans le monde adulte, ils sont paumés…
Ça traite des émotions que l'on enferme, des blessures de l'enfance, de la solitude, ça parle de sexe et de désir, c'est parfois cru mais jamais vulgaire. L'auteur arrache des lambeaux au ciel de la poésie pour les injecter dans une prose urbaine et quotidienne. Les effets de style sont saisissants et frappent l'esprit.
Sur le thème du trio, je le répète, j'ai rarement lu aussi beau depuis « Jules et Jim ».
Sur ce canevas on ne peut plus simple, Barbara Israël orchestre une musique de chambre très personnelle et originale. Elle crée des personnages attachants, complexes, et décrit leurs atermoiements avec subtilité et profondeur, dans une langue incisive, moderne, imagée et très très drôle !
À travers ses protagonistes, elle décrit toute une génération de désillusionnés de l'existence, des trentenaires qui ont grandi dans les années 1980, une époque de flamboyance et de succès… Arrivés dans le monde adulte, ils sont paumés…
Ça traite des émotions que l'on enferme, des blessures de l'enfance, de la solitude, ça parle de sexe et de désir, c'est parfois cru mais jamais vulgaire. L'auteur arrache des lambeaux au ciel de la poésie pour les injecter dans une prose urbaine et quotidienne. Les effets de style sont saisissants et frappent l'esprit.
Sur le thème du trio, je le répète, j'ai rarement lu aussi beau depuis « Jules et Jim ».
