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Nice et région, de Coco Beach au parking des Bréguières , Barbara Israël nous entraîne avec son premier roman trashy dans la face subversive des Alpes-Maritimes à travers les récits de Zac, Moïse et Antoine. Coincé entre les années 80 et la musique des Smiths, ce court roman de 180 pages suit l'errance Sex and Drugs and Pop-Music de ce trio d'adulescents amoureux, convaincus que "le fric ça sert à parfumer la merde". Paru en 2007, la même année que le Magasin des Suicides, le Rapport de Brodeck, Alabama Song ou Une Exécution Ordinaire, Pop Heart a été élu meilleur livre de l'année par le magazine VSD. Ca confirme : les goûts et le couleurs, ça ne se discute pas ! Sur fond musical constant, (il y a même la bande originale du livre à la fin), Barbara Israël marche sur les traces de Virginie Despentes, comme le sucre voudrait remplacer l'aspartame. L'écriture atteint parfois le mimétisme confondant du Canada Dry, mais le goût fait Pschitt. Un fond de musique un brin soûlante ne suffit pas à créer l'intérêt d'un roman ou à initier une oeuvre. On sait assez vite où l'auteur veut en venir, mais elle se pose loin des "Oh ! Schocking !" spectaculaires de Baise-Moi ou des Jolies Choses. le bouquet final de Barbara Israël fait long feu puis s'éteint de lui-même sur le parking sordide de l'aire d'autoroute des Bréguières où nous ne ferons aucune halte au-delà du nécessaire. + Lire la suite |