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Critique de Eroblin


C'est la couverture du livre qui m'a attirée, cet oiseau semblant foncer sur sa proie et ce paysage glacial en arrière-plan. Je me suis dit que j'allais voyager. Et effectivement, le roman mêle le journal du colonel Allen Forrester qui doit s'aventurer dans des territoires encore mal connus de l'Alaska et celui de son épouse, enceinte, qu'il a dû laisser derrière lui, dans sa garnison. J'ai préféré d'ailleurs les passages consacrés au colonel, non pas que la vie de Sophie soit inintéressante mais je ne suis pas une passionnée ni des photos ni des oiseaux et j'ai eu un peu de mal à m'enthousiasmer sur les heures qu'elle passe à photographier le moment où un oiseau prend son envol.
Ce que vit son mari, par contre, m'a passionnée. Quand il suit la Wolwerine River pour en cartographier les abords, quand il traverse des territoires encore vierges de la présence des « blancs », on a l'impression d'être avec lui, marchant des jours durant parfois avec entêtement, malgré la fatigue et souvent la faim qui creuse son estomac, sans savoir exactement quel est le but de cette expédition. La nature qu'il traverse est sauvage, violente et cruelle pour la mission qu'il conduit et il manque plusieurs fois d'être anéantis lui et ses hommes : emportés par les courants trop forts, égarés dans la montagne, assaillis par des êtres fantomatiques ou bien est-ce une hallucination ? Au bout de sa mission, le colonel Forrester retrouve sa femme mais restera marqué à jamais par ce voyage « au bord de la terre glacée ».
Je mets 4 chats pour ce souffle épique venu d'Alaska.


Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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