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« Au bord de la terre glacée » est une immersion dans l'Alaska des années 1885. Région très peu peuplée, habitée par quelques tribus indiennes ici et là seulement, personne ne connaissait beaucoup le territoire à cette époque. le Lieutenant-Colonel Allen Forrester quittera donc la chaleur et le confort de son foyer en plein mois de mars avec une équipe et du matériel en abondance pour plusieurs mois puis partira à la découverte de cette terre mystérieuse. Quels trésors, quels mystères, quels dangers recèle-t-elle ? Leur but est de remonter tout le long de la Wolverine (fleuve fictif), pour ressortir par le Yukon et de revenir par vapeur à la maison. Un très long voyage s'annonce…

« Cette mission a pour objectif de cartographier l'intérieur du Territoire et de recueillir des renseignements concernant les tribus indigènes de manière à nous préparer à d'éventuels futurs conflits majeurs (...) et d'examiner s'il est possible, en cas de nécessité, d'y stationner un corps d'armée, d'où l'importances des informations sur le climat, les rigueurs hivernales, les moyens de communication et le genre d'armes en possession des indigènes. Ces faits doivent être recueillis et recensés de façon détaillée tout au long de la reconnaissance, au cas où les circonstances forceraient l'abandon de la mission. »

En plein hiver, là où la pénombre tombe vite, où les rivières et les courants sont puissants, où le climat et la nature sont imprévisibles, impitoyables, nos hommes se rendront compte que la vie ne tient qu'à un fil dans ce genre d'endroit. La vie est faite d'imprévus, les problèmes abondent, les difficultés s'accumulent. Il faut avancer à pied, en canoë, dans la glace, dans la roche, avec de lourdes charges, les vêtements constamment trempés, les pieds écorchés, sans savoir à l'avance quelle distance pourra être parcourue chaque jour, s'il y a aura assez de nourriture jusqu'à la prochaine halte, la prochaine pêche ou la prochaine chasse. Parfois, il n'y a pas de proies. Oh, comme il n'est pas facile d'être explorateur en milieu hostile ! Sans compter l'accueil plutôt froid et la barrière de la langue lorsqu'on rencontre des Indiens, souvent peu favorables aux échanges.

« le canyon étrangle si bien les eaux de la Wolverine que pendant l'hiver, lorsque la glace bouge, comme compressée dans un étau, elle est soumise à des rotations et à de violentes torsions. D'énormes masses de trois pieds de largeur et de vingt de haut sont rejetées sur le côté, déformées, tourmentées. On se dit qu'on ne passera jamais à travers cet amalgame de fossés, de crêtes, de blocs se pressant contre les parois verticales de roche couleur de plomb. Au cas où la glace deviendrait friable, il serait inenvisageable de les escalader ni de s'y accrocher d'aucune manière pour continuer notre route. »

De son côté, Sophie Forrester (l'épouse d'Allen), devait aussi prendre part à l'expédition mais apprend peu de temps avant le départ qu'elle est enceinte et décide finalement de rester à Vancouver (État de Washington). C'est pendant ces longs mois, esseulée, qu'elle développera son intérêt et son talent pour la photographie. Sophie est une personne calme, agréable, reposante. Passionnée par les oiseaux et la nature, c'est un personnage que j'ai apprécié connaître au fil des pages.

Le roman est écrit sous forme de carnets, avec des dates. le colonel Allen y résume ses journées pendant son voyage. C'est à travers ces lignes que l'on rencontre ses accompagnateurs; le lieutenant Pruitt, le sergent Tillman, le trappeur et interprète Samuelson, de même que plusieurs guides indiens. J'ai beaucoup aimé cette partie sur leur progression en Alaska.

« Nous sommes sur un territoire exigeant. Tout homme qui s'aventure dans cette contrée doit être robuste au physique comme au moral, savoir endurer et pouvoir survivre sans rien manger pour ainsi dire. Il doit être tout à la fois un guerrier, un chasseur, un porteur et un diplomate. D'après ce que j'ai vu, les seuls à correspondre à ces conditions sont les prospecteurs et les trappeurs. »

Parallèlement, j'ai un peu moins aimé la partie des carnets de Sophie parce qu'il y avait moins d'action, très peu de rebondissements. Cependant, le roman alterne entre « sauvagerie et douceur », « calme et tempête », ce qui était sans doute volontaire de la part de l'auteure. Les deux époux s'écrivent aussi quelques lettres pendant leur éloignement.

De façon générale, j'ai trouvé cette histoire fort intéressante car on ressent qu'il y a eu de la recherche sur cette époque véritable : les explorations en terres glaciales à la fin des années 1800. Ça nous ramène loin dans le temps ! J'ai aussi apprécié le contact entre blancs et tribus indigènes, leurs croyances, leurs traditions, etc. Ce roman contient également une certaine part de magie ! Toute la description dans son ensemble est belle. C'est comme si ce livre avait une âme.

L'Alaska est un voyage fascinant ! Bien qu'il y ait eu quelques longueurs parfois, jamais je ne me suis ennuyée. C'est un rythme lent mais adapté au récit. Je pense que pour embarquer complètement dans cette histoire, il faut être préparé et se mettre dans l'état d'esprit d'un pionnier. le voyage en vaut certainement la peine ! Mon seul petit bémol est que la chute du roman est trop rapide (par rapport au reste).

Merci beaucoup à Isacom pour cette sympathique recommandation ! Eowyn Ivey est une auteure que je ne connaissais pas du tout et qu'il me fera plaisir de relire.

CHALLENGE – PLUMES FÉMININES
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Pendant que son mari, le colonel Allen Forrester, va explorer des territoires inexplorés de l'Alaska, une jeune mariée va découvrir la photographie, près de Vancouver.
L'intrigue se déroule en 1885, à une époque où il restait encore des endroits non cartographiés et où les femmes étaient censées rester à la maison pour faire le ménage, recevoir des amies pour le thé et s'occuper des enfants.
Sophie Forrester, elle, n'a aucune velléité pour les taches ménagères et comme elle n'a pas d'enfant, elle va consacrer son temps et son énergie à apprendre l'art de la photographie.
Chacun de leur côté, l'explorateur et sa femme vont rédiger un journal de leurs découvertes respectives, dans le but de partager leurs expériences une fois qu'ils seront réunis. Mais le seront-ils ?
J'ai adoré ce roman qui mêle un récit d'exploration avec l'émancipation d'une femme, à une époque où cela était encore très mal vu.
Le roman est riche en suspense, en découvertes, en descriptions de paysages, et l'alternance des voix, celle d'Allen et celle de sa jeune épouse Sophie m'a beaucoup plu.
Un roman qui est une ode à la beauté sauvage, à la nature et à toutes ses merveilles, que ce soit un paysage grandiose et sublime ou la découverte du nid caché d'un petit colibri.
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Je ne m'attendais pas à autant de plaisir dans un roman d'aventures, hors de ma zone de confort …

En 1885, le Territoire de l'Alaska est rattaché aux États Unis depuis 20 ans mais est encore à découvrir et à cartographier.
L'expédition du Lt Cl Allen Forrester part pour de longs mois vers le nord, remontant un fleuve encore inexploré en terres indiennes, dans des conditions extrêmes face au climat et aux dangers d'une nature vierge et chaotique.

Le militaire laisse derrière lui Sophie, une jeune épouse enceinte, qui va devoir vivre avec l'inquiétude et la solitude due à l'absence. Et contre toute attente, son quotidien va apparaître au lecteur tout aussi passionnant que les exploits de son mari, par son désir de modernité et par son travail de photographe ornithologue.

Pour nourrir ce récit inspiré d'une véritable expédition géographique, Eowyn Ivey en fait un montage narratif passionnant, associant des chapitres courts à des cartes, photos, et documents de recherche. Les deux journaux parallèles des époux Forrester illustrent une époque et une société corsetée pour les femmes quand les hommes font face à des dangers qui les dépassent. le tout reste pour autant un roman, avec des personnages forts, avant-gardistes et solidement construits, un réalisme à couper le souffle et une certaine forme de magie du monde.

Une bien belle histoire d'hommes dans les terres inhospitalières de l'Alaska du 19e siècle.
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J'avais beaucoup aimé la fille de l'hiver, et je renouvelle mon plaisir avec ce deuxième roman. L'ambiance est tout aussi glaciale, et les paysages aussi grandiose.
C'est un livre intéressant de par sa construction, la diversité du genre : épistolaire notamment donne un rythme et des échanges entre les personnages, le côté journal intime aussi amène une originalité dans le récit enrichi par des photographies ou croquis. C'est varié et on ne s'ennuie pas une minute à suivre cette troupe en exploration en Alaska. Puis la vie de l'épouse restée à demeure qui elle explore la nature et s'intéresse ornithologie et à la photographie.
On parcourt divers lieux et peuple indien , bien sûr le chamanisme règne en maître.
Un bon gros pavé qui nous tient à l'affût de toutes les descriptions, et informations de l'époque qui se situe à la fin du XIX siècle.
De plus, nous avons l'échange de 2 personnages, sur l'étude de l'ensemble des documents retrouvés et mis au jour qui fait donc l'objet de ce roman.
Original, intéressant et bien écrit, un très bon moment de lecture.
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C'est la couverture du livre qui m'a attirée, cet oiseau semblant foncer sur sa proie et ce paysage glacial en arrière-plan. Je me suis dit que j'allais voyager. Et effectivement, le roman mêle le journal du colonel Allen Forrester qui doit s'aventurer dans des territoires encore mal connus de l'Alaska et celui de son épouse, enceinte, qu'il a dû laisser derrière lui, dans sa garnison. J'ai préféré d'ailleurs les passages consacrés au colonel, non pas que la vie de Sophie soit inintéressante mais je ne suis pas une passionnée ni des photos ni des oiseaux et j'ai eu un peu de mal à m'enthousiasmer sur les heures qu'elle passe à photographier le moment où un oiseau prend son envol.
Ce que vit son mari, par contre, m'a passionnée. Quand il suit la Wolwerine River pour en cartographier les abords, quand il traverse des territoires encore vierges de la présence des « blancs », on a l'impression d'être avec lui, marchant des jours durant parfois avec entêtement, malgré la fatigue et souvent la faim qui creuse son estomac, sans savoir exactement quel est le but de cette expédition. La nature qu'il traverse est sauvage, violente et cruelle pour la mission qu'il conduit et il manque plusieurs fois d'être anéantis lui et ses hommes : emportés par les courants trop forts, égarés dans la montagne, assaillis par des êtres fantomatiques ou bien est-ce une hallucination ? Au bout de sa mission, le colonel Forrester retrouve sa femme mais restera marqué à jamais par ce voyage « au bord de la terre glacée ».
Je mets 4 chats pour ce souffle épique venu d'Alaska.


Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Un beau roman qui raconte l'expédition en 1885 en Alaska du colonel Allen Forester à travers son journal de bord et ses lettres tandis que sa jeune femme Sophie, enceinte, l'attend à Vancouver. Les journaux et lettres sont aussi l'occasion pour leur petit-neveu d'échanger avec le responsable du petit musée d'Anchorage. Plusieurs personnages, lieux et temporalités : tout est passionnant ! C'est une expédition difficile, qui tient en haleine, une aventure incroyable teintée de mystères avec à sa tête Allen, que j'ai beaucoup aimé et admiré. Mais il n'est pas le seul remarquable de sa troupe, les personnages secondaires sont tout aussi intéressants.
On ne peut avoir que de l'empathie pour Sophie, qui affronte seule sa grossesse et essaie de s'occuper. Elle est résiliente et courageuse, elle fait la paire avec son mari ! J'ai d'ailleurs trouvé leur histoire d'amour très jolie et forte, on sent la puissance de leurs sentiments au travers de leurs lettres et journaux. J'aurai d'ailleurs voulu en savoir plus sur leurs retrouvailles.
Les échanges entre le petit neveu et le responsable du musée sont éclairants sur les conséquences de l'expédition, en bien comme en mal. de quoi se poser des questions ....C'est un roman sur la nature, sur les Hommes, magnifié par de sublimes paysages décrits et en photo.

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Alaska – 1885

Ce roman alterne entre le journal du Colonel Forrester en expédition pour cartographier l'Alaska en particulier la Rivière Wolverine et celui de son épouse, Sophie, qui elle, est restée (enceinte) à Vancouver. Sophie est passionnée d'ornithologie ; elle aime également dessiner les oiseaux et devient peu à peu férue de photographie.

Ce parallèle, sur une année de séparation, entre les deux trajectoires des époux est pour moi la force de ce livre, qui sait renouveler ainsi l'intérêt : sans les sentiments de Sophie, les aventures d'Allen en territoire inconnu seraient bien fades et inversement sans Allen, les tentatives de Sophie de capter la lumière et les oiseaux lors de séances photos auraient moins d'intérêt.

Pour relier le tout, ce roman fait également état de la correspondance de deux hommes : le premier est l'arrière-petit-neveu d'Allen et Sophie. le deuxième est le conservateur du musée à qui le premier a envoyé les journaux intimes de ces deux aïeux. Plus d'un siècle plus tard, Sophie et Allen semblent revivre dans cet échange épistolaire…

Il y a d'un côté les rapports officiels du Colonel Forrester pour sa hiérarchie et de l'autre des carnets plus personnels empreints de réalisme magique et de légendes indiennes Midnouskis dans cette contrée âpre et sauvage….J'ai particulièrement aimé l'histoire de la naissance de Moses Picéa…

De nombreux croquis d'animaux et de cartes complète cette odyssée où j'ai appris (entre autre) que l''Alaska a été « racheté » par les USA à la Russie en 1867.
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Ce roman retrace une expédition en Alaska en 1885. Il regroupe un ensemble de documents : lettres contemporaines, et quelques-unes de l'époque, des relevés des deux militaires qui participent et surtout les journaux tenus par deux époux séparés le temps de cette mission, le Lt colonel Allen Forrester et Sophie Ada Swanson qui devait l'accompagner une partie du chemin et en est empêchée par une grossesse. le tout agrémenté d'une carte de l'Alaska et de photos.
Les documents retrouvés par les descendants de Forrester sont un peu livrés dans le désordre au début.

Ces militaires sont confrontés au froid, à la faim, ils voyagent en canoë ou portent de lourds sacs à dos, dorment quand ils le peuvent sous la tente, perdent parfois victuailles et matériels.
Ce livre donne beaucoup de renseignements sur la vie des indiens Midnouskis et celle des trappeurs et mêle faits réels et magie. Mais comment savoir où est la frontière entre les deux ? le Lt Colonel qui se dit cartésien ne sait plus lorsqu'il achève cette mission où est la vérité.

Malheureusement cette aventure ouvrira sur d'autres et nuira aux indiens.

J'ai particulièrement apprécié Sophie qui s'intéresse beaucoup plus aux oiseaux et aux débuts de la photographie, qu'aux thé entre femmes d'officiers qui l'ennuient profondément. le colonel à la fois très droit et très sensible avec une vision assez moderne du rôle de la femme également.


L'auteur donne ses sources à la fin de l'ouvrage. Elle s'est inspirée d'une expédition qui a réellement eu lieu. Et j'ai été déçue d'apprendre que Sophie est une pure création.

Challenge Plumes féminines
Challenge ABC

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Au bord de la terre glacée, c'est l'histoire d'un homme, Allen, qui va devoir en 1885, partir explorer les terres inconnues de l'Alaska. Il mène deux hommes avec lui, une indienne et un chien. Il raconte son périple dans son carnet de voyages, et remonter une rivière comme la Wolverene, c'est une sacrée aventure !
A Vancouver, il a laissé sa jeune épouse, une jeune femme très moderne, intéressée par la nature et les oiseaux et qui a bien du mal à se faire à la mentalité très rangée des autres épouses de militaires. Dans ses journaux intimes, elle raconte le manque de son amour, sa passion pour l'art naissant de la photographie, le drame de son enfance et d'autres choses encore...
Leurs écrits durant ces quelques mois s'alternent et permettent de donner beaucoup plus de force au roman. Une correspondance contemporaine vient également se mêler à cet ensemble, car Walt, leur petit-neveu qui a toujours gardé ses journaux et carnets, décide de les céder à un musée et entretient une correspondance avec un jeune conservateur en Alaska...
Il n'y a pas une seconde d'ennui dans ce livre, c'est une ode à l'aventure, à la nature, à l'émancipation des femmes, à la puissance des croyances....Bref je ne peux que vous conseiller ce livre qui a été un de mes coups de coeur de l'année !
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1885. le lieutenant-colonel Allen Forrester est chargé de mener une expédition de reconnaissance en Alaska le long de la rivière Wolverine afin de cartographier le territoire et de recueillir des renseignements concernant les tribus indigènes. Accompagné des soldats Pruitt et Tillman, d'un trappeur et de guides indiens, le lieutenant a laissé au fort son épouse Sophie, sans savoir qu'elle est enceinte.

Le texte inclut cartes, dessins, photos de paysages et images d'objets de l'époque. L'histoire se découvre à la lecture, en parallèle, des carnets d'Allen, du journal intime de Sophie et des échanges épistolaires d'un de leurs descendants et d'un conservateur de musée. C'est un vrai récit d'aventure à l'ancienne qui mêle la grande aventure du lieutenant-colonel et l'aventure intime de Sophie. le premier défriche une terre vierge de la présence de l'homme blanc, conscient que si sa mission se réalise, elle ouvrira la porte à une colonisation de masse où les indiens ont forcément tout à perdre. de son côté sa femme aspire à briser le carcan d'une société patriarcale pour gagner une forme d'autonomie et de liberté à travers sa passion pour la photographie.

C'est une superbe histoire d'amour et un hymne à la beauté de la nature sauvage qui invite à la contemplation tout en dressant le portrait d'un couple soudé malgré l'éloignement. Il y a également une surprenante dimension fantastique, étroitement liée aux croyances autochtones. C'est ainsi que l'on voit un enfant naître dans le creux d'un épicéa, que l'on retrouve les soldats aux prises avec un monstre lacustre, que des femmes se métamorphosent en oies ou que des fantômes hantent la montagne chaque nuit. Ce mélange entre fantastique et réalité, entre pragmatisme des explorateurs et légendes indiennes ne sonne jamais faux et fonctionne au final à merveille.

Un pavé très « romanesque », traversé par le souffle d'une épopée digne des grands pionniers de l'Amérique.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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