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Critique de lectiole


À la fin de ce sixième tome, Keiko Iwashita précise que l'ensemble commence à ressembler à une vraie histoire de colocation. Je lui donne raison. Outre que je prends plaisir à retrouver ses six colocataires, elle a réussi dans ce tome à ne pas uniquement s'attarder sur Jun et sur Miko. le timide Hôjô devient presque un personnage de premier plan. Ken fait des blagues et nous présente des quizz rigolos. Akane se marie et quitte la colocation (qui va la remplacer dans le prochain tome ? Suspense...). La mascotte, la chatte Sabako, a droit à son chapitre bonus. Finalement, à part Asako, ils sont tous mis en valeur de façon équilibrée. le tome commence par un épisode qu'on retrouve dans d'autres shojos : la fête du lycée. Jun Matsunaga y assiste et est ennuyé parce qu'il est plus âgé que Miko au point de pouvoir être pris pour un parent d'élève : il n'aimerait pas être pris pour un pervers. Ça m'a rappelé la même scène dans le tome 5 de "Takane et Hana", mais elle semble plus réaliste dans "Mon coloc d'enfer" : si la mangaka reprend quelques passages obligés, elle s'en sort bien et s'emploie à faire ressortir la psychologie de ses différents personnages. Jun Matsunaga ne brusque pas les choses, respecte Miko en ayant conscience qu'elle n'est que lycéenne, mais sans en faire trop, et la série, qui mélange romances, amitiés et humour, le fait de manière habile. Je pense lire le tome 7 dans la foulée ou prochainement. 🙂 J'ai un peu de retard sur cette série...

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