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Critique de Mimimelie


« Pendant que politiciens et médias vous traumatisent avec la crise sanitaire et les lendemains qui déchantent un peu plus fortement qu'avant, la crise économique, financière et sociale passe à la trappe. Confinés, dramatisés, isolés, englués dans un quotidien difficile, vous imaginez difficilement que les responsables de votre situation continuent de s'en mettre plein les poches en continuant de rendre votre avenir encore plus incertain. Et quand le gouvernement vous appelle à « l'union nationale » pour vous faire accepter de nouvelles lois et décrets anti-sociaux et liberticides, vous pensez que c'est un mal nécessaire pour sortir de la crise. Tout faux.

… Grande partition en bémol majeur pour pipeau et violon, les deux seuls instruments dont les membres de la Régression En Marche sont des virtuoses accomplis.»

Le style est direct, l'argumentation soutenue par de nombreux faits pour nous expliquer par le menu qui sont les véritables responsables de la crise sanitaire et comment ils l'utilisent pour camoufler la crise économique et financière qu'ils ont eux-mêmes créée et comment ils se servent de l'Etat pour se goinfrer au détriment de l'intérêt général.
Au-delà de la gestion de la crise du Covid, ses ratés et autres carabistouilles, les auteurs creusent les causes du désastre dans lequel nous sommes plongés, le détricotage de notre modèle social et le pillage organisé des peuples sur fond de simulacres politiques pour les mettre à leur pas.

Un livre édifiant et indispensable pour comprendre la nature réelle de la crise et ses enjeux pour demain, anxiogène souvent, mais fort heureusement l'association de Jean-Loup Izambert avec Claude Janvier doté d'un humour proche d'un Desproges, apporte une respiration dans toute cette comédie nauséabonde.

Pour ma part, nulle surprise, nulle vraie découverte parmi ces pages, sinon un degré d'écoeurement supplémentaire dont je me serais bien passée. Peut-être aussi en ai-je tiré une plus grande conviction encore que nos démocraties, examinées dans leur fonctionnement sont décidément bien malades et sans nul doute à leur crépuscule si on les considère comme condition de liberté, comme mode de délégation, de contrôle et d'exercice de pouvoirs.
Avec tout ça mon bel optimisme commence à s'effriter….
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