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EAN : 9782368452899
275 pages
IS Edition (11/12/2020)
4.1/5   5 notes
Résumé :
Début 2020, le virus de la Covid-19 se propage rapidement dans tous les pays du monde. Mais pas partout de la même façon…
Il semble exister une exception « Française d’Origine Contrôlée par l’Union Européenne », dont l’acronyme laisse entrevoir la façon dont le gouvernement traite cette pandémie.
Dans les couloirs de l’Élysée et de Matignon, les dirigeants de groupes terroristes ont ainsi cédé la place au virus. Nostalgie de son ancien boulot à la Roth... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
« Pendant que politiciens et médias vous traumatisent avec la crise sanitaire et les lendemains qui déchantent un peu plus fortement qu'avant, la crise économique, financière et sociale passe à la trappe. Confinés, dramatisés, isolés, englués dans un quotidien difficile, vous imaginez difficilement que les responsables de votre situation continuent de s'en mettre plein les poches en continuant de rendre votre avenir encore plus incertain. Et quand le gouvernement vous appelle à « l'union nationale » pour vous faire accepter de nouvelles lois et décrets anti-sociaux et liberticides, vous pensez que c'est un mal nécessaire pour sortir de la crise. Tout faux.

… Grande partition en bémol majeur pour pipeau et violon, les deux seuls instruments dont les membres de la Régression En Marche sont des virtuoses accomplis.»

Le style est direct, l'argumentation soutenue par de nombreux faits pour nous expliquer par le menu qui sont les véritables responsables de la crise sanitaire et comment ils l'utilisent pour camoufler la crise économique et financière qu'ils ont eux-mêmes créée et comment ils se servent de l'Etat pour se goinfrer au détriment de l'intérêt général.
Au-delà de la gestion de la crise du Covid, ses ratés et autres carabistouilles, les auteurs creusent les causes du désastre dans lequel nous sommes plongés, le détricotage de notre modèle social et le pillage organisé des peuples sur fond de simulacres politiques pour les mettre à leur pas.

Un livre édifiant et indispensable pour comprendre la nature réelle de la crise et ses enjeux pour demain, anxiogène souvent, mais fort heureusement l'association de Jean-Loup Izambert avec Claude Janvier doté d'un humour proche d'un Desproges, apporte une respiration dans toute cette comédie nauséabonde.

Pour ma part, nulle surprise, nulle vraie découverte parmi ces pages, sinon un degré d'écoeurement supplémentaire dont je me serais bien passée. Peut-être aussi en ai-je tiré une plus grande conviction encore que nos démocraties, examinées dans leur fonctionnement sont décidément bien malades et sans nul doute à leur crépuscule si on les considère comme condition de liberté, comme mode de délégation, de contrôle et d'exercice de pouvoirs.
Avec tout ça mon bel optimisme commence à s'effriter….
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L'enquête réalisée par les auteurs sur les dessous de la crise sanitaire est passionnante et fouillée. Elle regorge d'informations chiffrées et de multiples références.

Le lecteur apprendra que la pandémie est « l'arbre qui cache la forêt ». Elle n'est pas l'origine de la crise financière et économique que nous vivons. Depuis 50 ans, les politiques de notre pays se caractérisent par une gestion désastreuse et continue des deniers publics. Depuis 1973, l'État est toujours plus dépendant des banques privées pour financer son endettement. Il laisse faire le pillage des fonds publics par les actionnaires et dirigeants des sociétés transnationales. Les suppressions d'emplois se succèdent tant avant la pandémie, qu'après. Il couvre l'opacité des transactions des grandes entreprises via le « secret des affaires ».

On y apprend avec stupéfaction que les grandes entreprises organisent, avec la complicité de l'État, la liquidation judiciaire de certaines entreprises n'ayant pas réellement de difficultés financières de prime abord, en les dépouillant d'une partie de leurs savoir-faire (via la vente des brevets) puis en financiarisant leurs activités au travers de montages juridico financiers complexes hors de France. On peut lire aussi que les deniers publics sont distribués dans des secteurs qui ne répondent pas à l'intérêt général. Les recettes fiscales (dont la taxe sur les carburants) servent ainsi à financer l'économie de guerre de la France, dont notamment des guerres décidées sans l'accord du Parlement. La loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit ainsi une augmentation des dépenses militaires de + de 40%, au détriment de toutes les autres catégories de dépenses civiles, parmi lesquelles la santé.

Les responsables de la faillite du système ne sont pas le peuple, mais bien les gouvernements successifs qui recherchent l'adhésion de ce même peuple via un discours culpabilisant et toujours plus brutal, pour mieux faire accepter la réduction des recettes publiques, l'austérité et la rigueur. Au bénéfice de qui ? Des privilégiés bénéficiant des réductions d'impôts, d'aides, de subventions publiques : plus de 200 milliards d'aides de l'État français et des collectivités locales ont été données aux entreprises transnationales qui ne créent pas d'emplois en France…

En refermant le livre, on se demande jusqu'où ira ce désastre ?
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La gestion de la crise sanitaire du Covid-19 a été exécutée en dépit du bon sens. La décision de confinement de gens bien portants tout comme celle du port obligatoire du masque dans les espaces publics ne reposaient pas sur des données scientifiques claires et démontrables, mais sur des intérêts politiques permettant au pouvoir d'assurer une domination contestée depuis l'affaire des Gilets jaunes. Les médecins de plateau télé, tous bien pourvus en conflits d'intérêts avec les grands labos pharmaceutiques, n'ont fait qu'agiter les peurs, ce qui a entraîné une psychose collective sans laquelle il aurait été impossible d'imposer autant de mesures coercitives et liberticides à toute une population. La France a aussi été le seul pays au monde à interdire aux médecins généralistes la prescription de médicaments qui soignaient s'ils étaient donnés à temps, pour favoriser l'injection d'un produit génique expérimental laissant tous les bénéfices à Big Pharma et tous les risques aux inoculés…
« Le virus et le président » est un essai qui part d'une description honnête et sans a priori de la crise sanitaire pour déboucher sur les grands enjeux politiques et économiques qui se cachent derrière. Et c'est certainement ce contexte, qui occupe d'ailleurs les deux tiers du livre, qui est le plus intéressant. le covid n'est que l'arbre qui cache une forêt de mensonges et de manipulations. Les deux auteurs remontent à loin (1973 avec la loi Pompidou Giscard, obligeant l'Etat à n'emprunter qu'auprès de banques privées) pour expliquer, à l'aide de chiffres et de faits plus ou moins connus, comment la France en est arrivée là. Comment le remboursement des intérêts de la dette (inexistante du temps de de Gaulle) en est parvenue à représenter plus de 107% du PIB national. Comment nous avons été pris dans un engrenage infernal nous obligeant à faire sans cesse de nouvelles dettes pour pouvoir rembourser les dettes précédentes. Comment tous les gouvernants depuis Pompidou (homme de Rothschild) jusqu'à Macron (autre homme du banquier en question) ont oeuvré à notre appauvrissement, à la désindustrialisation du pays, au démantèlement de tous les services publics (école, santé avec la suppression de 100 000 lits d'hôpitaux en 20 ans) et à un enrichissement indécent des plus riches (scandale des emprunts toxiques de la banque Dexia, « optimisation fiscale » pour les grosses entreprises transnationales, ceci pour ne pas dire quasi exemption, subventions en tous genres, l'aide aux entreprises étant avec celui des armées un des plus importants budgets de l'État, loin devant ceux de la santé et de la justice). Ouvrage passionnant à conseiller à ceux qui n'aiment trop qu'on les prenne pour des idiots…
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Santé publique France : un pur produit de l'énarchie

Santé publique France est l'agence nationale de santé publique. Créée en mai 2016 sous François Hollande (ENA), c'est un établissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé. Sa mission est d'« améliorer et protéger la santé des populations ». Cette mission s'articule autour de trois axes majeurs : « anticiper, comprendre et agir ». L'effectif de l'Agence est de 625 agents et son budget pèse près de 200 millions d'euros en 2019. En 2020, le montant de la dotation versée par l'État est de plus de 150 millions d'euros.
Mince alors, ça baisse… Mais heureusement, une dotation exceptionnelle de 860 millions d'euros est accordée la même année à l'agence au titre de la prévention épidémique et la constitution de stocks stratégiques. Stocks de quoi… On ne sait pas. Du champagne peut-être ? Ou pour bien payer les 625 agents ? Car, à quoi sert tout ce pognon ? À part pondre des rapports quotidiens hyper alarmants, les actions concrètes sont quasi absentes. Dur, dur de croiser un représentant de Santé publique France dans des lieux où la Covid-19 est, elle, bien présente, tels les hôpitaux ou les établissements d'hébergement pour personnes âgées (Ehpad). Et devinez qui a signé le premier Contrat d'objectifs et de performances (COP) en 2018 de ladite agence ? Une idée ? Non ? L'inénarrable Agnès Buzyn… Et pas loin derrière, en qualité de personnalité qualifiée choisie en raison de ses compétences dans les domaines relevant des missions de l'Agence, le non moins inénarrable Jérôme Salomon, directeur général de la Santé. Celui-là même qui vous assurait le 3 février 2020 qu'« il n'y a aucune mesure particulière à prendre pour le grand public ». Du lourd…

(...)
Le Conseil d'administration compte….. 32 membres élus pour un mandat de 4 ans, renouvelable une fois. Il se compose de ....
….
Oui, vous avez bien lu comme nous : 3 professionnels de santé sur 32 membres ! Le reste ? Quelques élus au contact de leurs concitoyens quand vient le temps des élections ….
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À la mi-avril 2020, les dégâts de la Covid-19 en France deviennent tels par manque de moyens pour la santé que la situation appert choquante en regard des milliards de dividendes que s'octroient les actionnaires des sociétés transnationales, dont les groupes du secteur santé (pharmacie). Bruno se voit contraint de durcir son discours. Médiatiquement s'entend : Sur les dividendes, si une grosse entreprise demande le report des charges fiscales, l'État apporte son soutien en termes de trésorerie», déclare-t-il. Mais « il est hors de question que cette entreprise verse des dividendes. Je ne le permettrai pas », affirme-t-il.

Pan-pan cul-cul aux « méchants requins » qui s'attribueraient de somptueux dividendes ? Sacré Bruno, va ! Un vrai farceur ! Soyons sérieux. Non, rien de tel. Bruno ne peut pas « ne pas permettre», puisque Bruno est le ministre d'un gouvernement concocté pour justement tout permettre à l'oligarchie financière. Ceux qui en doutent – mais si, il y en a encore – peuvent toujours se reporter à l'excellent ouvrage de Jean-François Gayraud, haut fonctionnaire de la police nationale spécialiste des questions économiques et financières, sur « Le nouveau capitalisme criminel ». Ils y découvriront comment « l'aristocratie financière aux commandes est servie la fois par une classe politique aux ordres constituée de débiteurs et par un nouveau clergé non plus catholique mais médiatique, disant le bien et le mal et lui conférant sa légitimité ».
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Influencer un parlementaire français n'est pas trop difficile dans la mesure où nombre d'entre eux poursuivent des activités semblables en parallèle de leur mandat. « Plusieurs parlementaires sont eux-mêmes d'anciens lobbyistes (…) le plus grand nombre exerce leurs activités de conseil à travers le statut d'avocat », souligne Rachel Knaebel. Journaliste et écrivaine spécialisée sur les sujets économiques, politiques et sociaux, elle est notamment l'auteur d'une série d'enquêtes très documentées et détaillées sur les parlementaires français et les réseaux d'influence réalisée et publiée par L'Observatoire des multinationales avec la rédaction du mensuel Alternatives économiques.
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Quand les parlementaires français sont aussi consultants, lobbyistes ou hommes d'affaires…, par Rachel Knaebel, www.multinationales.org
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Dans les couloirs des sociétés transnationales étasuniennes, des « assassins financiers » élaborent des années à l'avance les plans pour s'approprier ce qu'ils nomment des « nouveaux territoires économiques ». John Perkins, ancien « assassin financier » de la Chas. T. Main, société étasunienne internationale de conseil, qui fut l'un d'entre eux, témoigne en risquant sa vie : « J'étais un assassin financier. Les “tueurs à gages économiques” sont des professionnels grassement payés qui escroquent des pays partout dans le monde de trillions de dollars. »
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Lire son bouquin :
https://www.babelio.com/livres/Perkins-Les-confessions-dun-assassin-financier-Revelati/287909
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******L'OPINION CA SE TRAVAILLE **********

Décembre 1989 : les médias occidentaux vous font pleurer sur les charniers de Timisoara qui auraient été découvert en Roumanie . Une campagne médiatique démarre et le sensationnel aidant à vendre , cela se vend bien . Ces informations venaient du quartier général de l'Otan à Bruxelles sous la direction de militaires américains .
-- Le Figaro 17 avril 1999 : " Bourrage de crâne Otanien
-- Marianne : Les excès inouïs d'une propagande répétitive .
1999 : L'Otan lance une autre campagne discréditant le gouvernement de la Serbie . Les serbes mettent en place un génocide , jouent au football avec les tètes coupées , dépècent les cadavres , arrachent les fœtus des femmes enceintes tuées et les font griller . L'objectif de cette campagne est de faire adhérer l'opinion au bombardement de Belgrade .
février 2003 : L'Otan répand une info comme quoi Sadam Hussein détiendrait des armes de destruction massive , l' Angleterre confirme avoir trouvé des preuves . Encore une intox de taille !
Arrive la crise sanitaire due au Covid : jamais une telle campagne n'a eu lieu au niveau international , presque aucune autre information ne tient l'antenne : Covid le matin , le midi et le soir jusqu'à plus soif . La crise est certes bien réelle en attestent les nombreux morts mais le masque était inutile à l'extérieur puis recommandé jusque dans le milieu familial , les vaccins prendraient du temps à être découvert puis arrivent en peu de mois , ensuite il manquerait de seringues ou d'aiguilles ..... que nous raconte-t-on ?
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Videos de Jean-Loup Izambert (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Loup Izambert
Sud Radio - 22 déc. 2020 Avec Jean-Loup Izambert, Journaliste d'investigation et Claude Janvier, Écrivain et polémiste.
"Le virus et le président - Enquête sur l'une des plus grandes tromperies de l'Histoire"
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