Avant même de lire les premières phrases du «Dragon du Trocadéro», je ressentais une certaine nostalgie. Celle qui vous envahit quand vous savez que les moments agréables que vous vivez sont les derniers. Et c'est justement le cas. Je tenais dans mes main la dernière aventure de Victor Legris et de Joseph Pignot. Une série qui m'aura entraîné d'un siècle à un autre, d'une exposition universelle à une autre. La boucle allait se boucler.
Au fil des pages Victor et Joseph poursuivront un inconnu qui a la fâcheuse tendance à oublier ses flèches dans la poitrine d'hommes qui semblent avoir entre eux un lien particulièrement iodé. Une enquête classique à la manière de
Claude Izner.
Et qu'importe si à la fin j'ai l'impression qu'il manque une explication ou deux. J'ai dégusté ce douzième et dernier épisode avec plaisir. J'y ai croisé, durant quelques lignes parfois, des personnages qui avaient jalonnés les précédents opus. Je me suis replongé, une nouvelle fois, dans ce Paris de la Belle Époque. J'y ai retrouvé tout ce qui m'avait fait aimer cette série policière et en faire une de mes préférées.
La dernière page tournée, je suis convaincu d'une chose: même si je relis rarement deux fois le même livre, je sais que dans quelques années je relirai les enquêtes de Victor Legris et Joseph Pignot. En attendant je suivrai avec curiosité vers quel univers nous entraîneront à présent mesdames
Claude Izner.
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