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Critique de Bigmammy


Faites-moi penser, la prochaine fois que je commencerai à lire un polar de Claude Izner, à prendre un crayon et un cahier pour noter les différents personnages et les énigmes multiples au moment où ils apparaissent.

C'est en effet ce que j'aurais dû faire avec ce cinquième épisode des enquêtes de Victor Legris et de son adjoint, bientôt beau-frère, Joseph. Car cette histoire de meurtres à répétition sur fonds d'escroquerie aux titres d'une société bidon et de vengeance familiale après vingt années de ressassement est pour le moins complexe, je dirais même plus … embrouillée. J'en ai perdu le fil à plusieurs reprises.

J'apprécie toujours autant la description du cadre historique de cette année 1893, et les rues de Paris telles qu'elles grouillaient du petit peuple laborieux et des bourgeois en goguette. Ici, on pénètre aussi le milieu des imprimeurs, relieurs et typographes, avec leur jargon caractéristique et leur hiérarchie très précise. Dans cette affaire, un personnage à la fois irritant et attachant : un monte-en-l'air d'origine italienne, qui affectionne les rébus et les jolies filles. Il ne m'étonnerait pas de le retrouver un jour ou l'autre dans une autre aventure.

Cependant, c'est un maillon important de la saga des deux libraires et de leurs comparses : on y apprend que Victor va épouser Tasha, que Kenji Mori commence à tourner autour de la mère de Tasha revenue de Berlin, encore tout à fait séduisante … que Jo et Iris, après s'être brouillés se sont réconciliés. Donc, je vais continuer avec le prochain épisode. Mais je prendrai des notes !
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