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Les Enquêtes de Victor Legris tome 5 sur 12
EAN : 9782264038791
352 pages
10-18 (18/08/2005)
3.42/5   124 notes
Résumé :
Dans le Paris trépidant et populaire de 1893, un émailleur est assassiné, un imprimeur disparaît et, à chaque fois, on découvre sur les lieux du crime un message énigmatique mentionnant un léopard... Victor Legris, l'aventureux libraire de la librairie Elzévir, avait pourtant juré à sa fiancée de ne plus jouer les Sherlock Holmes, mais le démon de l'enquête revient le tarauder à la mort de son collègue, le relieur Pierre Andrésy, dans l'incendie de son atelier. S'il... >Voir plus
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Il s'en passe de belles en ce mois de juin 1893 à Paris ! Les étudiants envahissent les rues pour manifester contre René Bérenger, un défenseur de la morale trop pudique à leur goût. Mais ce qui retient l'attention de Joseph Pignot, le commis de la librairie Elzévir, sise rue des Saints-Pères, c'est l'assassinat en plein jour d'un émailleur poignardé à mort. Adepte de faits divers, il ne peut s'empêcher de faire un rapprochement avec la disparition d'un imprimeur, le suicide d'un directeur de théâtre et, comble de malheur, la mort du relieur Andrésy, bien connu à la librairie, dans l'incendie de son atelier. le point commun entre ces évènements : la présence sur les lieux d'un mot évoquant un léopard. Bien qu'il ait promis à Tasha de se tenir à l'écart de toute enquête policière, Victor Legris se laisse entraîner par son commis dans cette étrange affaire.

Cinquième tome des aventures du libraire-détective Victor Legris et c'est toujours un plaisir renouvelé de le suivre dans le Paris bouillonnant de la Belle Epoque. le luxe y côtoie la misère la plus crasse, les petits métiers pullulent, c'est bruyant, grouillant de vie, enjoué.
Pour faire travailler les méninges des deux enquêteurs en herbe, le duo d'autrices a, cette fois, concocté une enquête très complexe qui met en scène un policier corrompu, des escrocs sans scrupules et un cambrioleur italien épris de liberté, et accessoirement de déguisements. Cette sombre histoire difficile à démêler trouve son origine dans le passé et plus spécialement dans la terrible répression de la Commune.
Parallèlement à l'enquête policière, on suit la vie privée des protagonistes. Victor se rase la moustache par amour, au grand dam de son entourage, tant un homme sans poil semble peu sérieux. Sa belle continue de chercher sa voie dans la peinture et se fait à l'idée d'un éventuel mariage. Joseph est brouillé avec Iris qui s'est laissée séduire par un beau-parleur. Et l'énigmatique Mori est troublé par la mère de Tasha, récemment arrivée d'Allemagne. L'avenir nous dira quels couples vont survivre aux aléas de la vie…
Une série que l'on savoure pour ses références historiques, son ambiance et la belle équipe de libraires. Un régal à chaque fois.
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Si la machine a remonter le temps n'existe pas encore, il y a les livres, et ce livre en particulier. C'est une véritable immersion dans Paris à la toute fin du XIXè siècle.

Deux libraires se prennent de passion pour certaines affaires et enquetes pour résoudre ces mystères. Ils cotoyent des gens d'univers différents et nous font une véritable visite guidée de Paris.On y rencontre aussi bien les gens issu de la haute bourgeoisie que des vendeurs a la sauvette qui m'ont ravie avec leur argot parisien.

J'ai passé un très bon moment, l'intrigue se tient jusqu'au bout et ces visites historiques sont toujours un régal pour moi. Pour ne rien gacher une once d'humour est venue se cacher au milieu de tout ça pour mon plus grand plaisir.

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Le léopard des Batignolles… Ou le bouquin trouvé lors d'une descente à Emmaüs… j'ai pris la pile 10/18 grands détectives (y sont pas cher).

Pitch :
- Houla, elle a un gros soupir… Heu ça va ? c'est si dur que ça de faire le pitch de ce livre ?
- Ouais… ou non… ou je sais pas comment tourner le truc…

Bon… Paris 1883… des émeutes d'étudiants (qui finissent dans le sang.. oh comme c'est étrange, ça on peut pas dire que ça a beaucoup changé)… des meurtres… des messages louches… La police fait pas grand-chose, est un peu perdue. Victor Legris non plus, il a promis à sa dulciné. Joseph par contre oui va fourrer son tarin là où y faudrait pas et soulever le lièvre. Nori part à la chasse d'un manuscrit volé …

Y en a une ou un qu'y a dit que Paris sera toujours Paris… je suis pas sûre sûre de ça… Parce que faut le faire pour une Parisienne (ex je l'admets) vivant jadis pas loin des Batignolles, bin j'ai rien reconnu… ok ça date d'un autre temps, mais franchement ça aurait pu s'appeler le léopard de pétaouchnock, ou d'ailleurs.. bref. Ou alors je ne connais pas si bien le quartier… possible. Re bref.

Je suis ultra mitigée…
Déjà faut savoir que c'est pas mon premier Victor Legris, non j'en ai d'autres au compteur (certes c'était y a longtemps). Et pourtant je me suis trouvée complètement perdue. Tous les perso se mélangeaient, qui était qui ? qui était la bonne femme de qui ? qui était le père/la mère de qui ? j'ai pédalé dans la semoule un bon moment, avant que toutes et tous se mettent bien en place.

Ensuite c'est bien beau l'argot… Nan j'aime l'argot… mais autrices si vous nous mettez de l'argot ça serait sympa qu'on ait un peu de traduction, parce que le nombre de fois où j'ai strictement rien pané et bin elles sont nombreuses, très nombreuses, trop nombreuses. Et ça j'aime pas.
Et j'essaie d'imaginer des jeunes gens lire ce livre, mais pas une chance qu'il y comprennent quelque chose. Et je ne suis pas une mathusalem non plus (pas encore). Ça c'était pour le style.

Pour l'histoire.. bin déjà leur histoire de coeur/cul bin perso je m'en bats la race (argot argot). Mais alors un truc assez monumental, et ça prend une place considérable dans cette histoire.. soit disant policière…
Nan le policier c'est fait la malle. J'ai eu du mal à le trouver parmi toutes ces circonvolutions.

Niveau perso, entre le Joseph qui geint parce que gnagnagna ses patrons et gnagnagna son ex qu'on l'y reprendra plus gnagnagna (on n'y croit pas une seconde), entre le Victor et sa gonzesse que gnagnagnagna plus jamais il fera le détective parce que bon il a promis(mais qu'on le croit pas une seconde comme pour l'autre), entre le Nori qui lutte pour son manuscrit (le seul qui a eu mon intérêt dans ce livre) mais que gnagnagna la mère de la chérie de son fils adoptif … je m'en tape !

Seul point positif, Paris, les descriptions des gens des lieux, des ambiances…

Mais alors le reste… rien à secouer, en plus on pouvait bien s'en douter… un livre s'ouvre rarement sur un fait anodin pour l'histoire à suivre.
Là un massacre perpétué durant la commune.

Donc un gros bof… heureusement j'en ai pas pris d'autre dans ma pile, j'ai pris d'autre trucs…
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C'est toujours un plaisir de retrouver Victor Legris, le libraire-détective de la rue des Saints-Pères et ses acolytes. Pour ce cinquième volet d'une série qui en compte treize (quelle joie, il m'en reste huit !), l'ambiance est un peu plus lourde, l'ombre de la commune plane sur l'intrigue et la figure de Victor Hugo est omniprésente. 1893, année chahutée, année de campagne électorale et de manifestations étudiantes (déjà) mais également année de progrès comme nous le rappelle la postface toujours passionnante qui permet de remettre l'intrigue dans son contexte de l'époque.

Déjà quatre ans donc que Victor Legris joue les détectives. Même s'il a dû encore une fois jurer à la belle Tasha qu'il n'enquêterait plus (sa dernière aventure avait failli très mal se terminer pourtant), on dirait que les criminels se donnent le mot pour que la librairie Elzevir ou l'un de ses membres soit toujours sur leur chemin. Il faut dire que le goût de Joseph, le commis de la librairie pour les faits divers et les romans policiers l'amène à débusquer les affaires plus sûrement que le plus fin des limiers. Un simple entrefilet dans le journal, quelques coupures de presse collectées dans un cahier suffisent à le lancer. Pour Victor, tenir sa promesse s'avère de plus en plus difficile. Un mystérieux vengeur sème les cadavres dans Paris, accompagnés de messages sibyllins où il est question du mois de mai et d'un léopard... Appâtés par un message codé dont le déchiffrage est lié à un texte de Victor Hugo, Joseph et Victor se lancent sur les traces du léopard qui passent par une vaste escroquerie et semblent prendre leur source vingt ans plus tôt, au moment de la Commune de Paris et de ses sanglantes répressions.

Et les amours ? Si le mariage de Joseph et Iris semble un instant compromis pour excès de jalousie, Tasha et Victor filent le parfait amour et parlent même de mariage. Et puis un nouveau personnage a fait son apparition, la mère de Tasha venue s'installer à Paris et qui ne laisse pas Kenji Mori indifférent. Gageons qu'un certain nombre de péripéties attendent encore nos héros avant de pouvoir convoler.

Plus que l'enquête elle-même, c'est vraiment l'ambiance, le décor et les personnages qui emportent le morceau et donnent envie de suivre leurs aventures jusqu'au bout. On assiste peu à peu à la transformation de Paris et on se replonge dans un contexte historique qui nous montre que plus d'un siècle plus tard, les grands maux n'ont toujours pas trouvé leur remède. La qualité de libraire de Victor Legris nous offre l'opportunité de nous transposer au coeur de l'actualité littéraire de l'époque et au plus près de l'histoire de la presse qui joue un rôle primordial dans chaque épisode. Si ce cinquième volet est un peu moins palpitant côté intrigue, il continue néanmoins à nous attacher définitivement à cette fine équipe.

A suivre donc !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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[...]

Vous vous demandez certainement ce que j'ai pu penser de cette escapade parisienne mise en écrits par Claude Izner, pseudo rassemblant les deux soeurs – ex-bouquinistes sur les quais de Seine. le début m'a paru interminablement peu encourageant. J'avais eu du mal à suivre les protagonistes – la faute à la Chimay ? ou à cette chaleur suffocante… Peut-être que si j'avais commencé par le première épisode de la série… Toujours est-il qu'une fois l'enquête lancée et aboutie, je m'y suis mieux senti à mon aise, mais une chose est sûre, ces livres d'époques ne sont pas fait pour moi. Tous ces costumes et ces bacchantes, pas vraiment mon genre. Et puis tous ces frous-frous, ces jupons et ces longueurs interminables. Non, moi, je suis plutôt « écolo », donc adepte du mini, mini, mini… Sinon l'histoire en elle-même parle de morts suspectes, de flics corrompus et de magouilles financières, notre quotidien en somme même si pour l'occasion nous étions en 1893…
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Tu viens d'incendier la bibliothèque ?
-Oui.
J'ai mis le feu là.
-Mais c'est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage !
Le livre, hostile ou maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore.
Quoi ! Dans ce vénérable amas de vérités,
Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire,
Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes ! Quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des Jobs, debout sur l'horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l'esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit ; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine.
Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Ouvre un livre, Platon, Milton, Beccaria;
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille;
L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille;
Ebloui, tu te sens le même homme qu'eux tous;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître;
A mesure qu'il plonge en ton coeur plus savant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fais plus vivant;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre;
Tu te reconnais bon, puis meilleur ; tu sens fondre
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l'homme arrive la première.
Puis vient la liberté.Toute cette lumière,
C'est à toi, comprends donc, et c'est toi qui l'éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints !
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l'erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un noeud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l'ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi !C'est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela, toi !
-Je ne sais pas lire.

A QUI LA FAUTE de Victor Hugo
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"... Vous n'êtes pas sans savoir que depuis le 28 avril on a instauré une taxe sur les vélocipèdes.
Il lut :
- Dix francs par appareil, plus cinq centimes par franc, la cotisation y compris ces cinq centimes est augmentée de trois centimes par franc pour frais de perception. [...] Qu'en pense le sportsman que vous êtes ?
- Qu'on devrait instituer un impôt sur les pieds. A raison d'un sou par orteil, calculez le pactole qui inonderait le ministère des Finances."
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Ah, l'amour ! Un mirage qui s'évanouit dès que l'on croit l'atteindre ! L'amour, je n'en parle pas, je le fais. Autrefois, c'était différent, j'étais jeune, j'avais la foi, j'avalais en vrac les serments de fidélité assortis de l'adverbe "toujours". Résultat : le coeur en miettes parce que ni mes maîtresses ni moi n'avions la force de respecter nos engagements. L'amour, ma poulette ? Un fourre-tout : l'amour de Dieu, de la patrie, de la bonne cuisine, de la liberté ! Des promesses de lendemains radieux, d'injustice sociale terrassée ! Et moi, les ailes coupées par les boucheries de 71 où j'ai vu crever mes amis, ils avaient le coeur plein d'amour, ces morts pour la liberté ! (p. 323)
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La vengeance, c’est pire qu’une brûlure qu’on ne peut soulager. Andrésy m’a quitté, hagard, avec dans les yeux une expression pareille à celle d’un animal qu’on mène à l’abattoir.
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L'existence est une vallée de misère.Confronté à cette triste réalité, j'ai décidé de phagocyter les repus.J'aime trop mon moi pour lui faire de la peine et l'obliger à récolter des rogatons.La société n'est qu'une jungle où les gros avalent les petits.Pourtant, la morale est sauve, on finit tous dans le trou, c'est ce que j'appelle l'égalité, la liberté et la fraternité.Je ne cause de tort à personne, j'engrange un maigre surplus.De toute manière, une fois qu'on a cassé sa pipe, gros ou petit, on n'emporte rien avec soi, pas même une tête d'épingle.
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