Ils détestent les Japonais ; ils adorent leurs marques. Les Sony, Honda et Matsushita sont constamment plébiscitées dans les grandes enquêtes d'opinion.
Les mastodontes d'Etat chinois, lorsqu'ils cherchent du capital, se tournent davantage vers les fonds taïwanais, qu'ils préfèrent aux capitalistes hongkongais ou singapouriens.
Interrogé sur ce qu'il pensait des Chinois, Paul Claudel, qui avait été en poste à l'ambassade de France à Pékin, répondait d'une formule lapidaire : "Je ne les connais pas tous." La boutade ne manque pas de pertinence.