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Critique de andras


Marseille, les calanques, du "single malt" à gogo (et l'un des plus cher !), le jazz, les quartiers du Panier, de la Belle de Mai, l'Estaque, l'huile d'olive, la pêche, les coups de poing, les coups de feu, les voyous, le Front National, la pègre, la mafia, les bars louches, les jolies filles de toutes les couleurs ... tous les ingrédients sont réunis pour un bon polar aux senteurs méditerranéennes, sans doute trop d'ingrédients même. Hélas, dans cette profusion, il manque l'essentiel : une bonne histoire à moins que ce ne soit le talent de conteur qui fasse défaut (pardonnez-moi si je cogne dur, c'est pour rester dans le ton ...). Fabio Montale le flic-voyou est plutôt sympathique mais le suivre dans les dédales de cette fausse intrigue est un vrai parcours du combattant. Ne parlons pas de la fin qui est particulièrement indigente.
"J'étais au centre du bourbier. A patauger dans la merde des autres. Ce n'était qu'une histoire banale de voyous. Une histoire de plus, et sans doute pas la dernière. L'argent, le pouvoir. L'histoire de l'humanité. Et la haine du monde comme unique scénario."
Si on enlève "l'histoire de l'humanité" qui est quand même un peu "too much", Jean-Claude Izzo, avec ses phrases systématiquement passées au hachoir à oignons, est ma foi assez lucide sur ce qu'il écrit.

(note de lecture rédigée le 28 Janvier 2010)
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