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Trilogie Fabio Montale tome 1 sur 4
EAN : 9782070495023
284 pages
Gallimard (14/02/1995)
4.04/5   880 notes
Résumé :
Les morts s'accumulent à Marseille: d'abord Manu, ensuite Ugo, deux amis d'enfance de Fabio Montale, ex-petit malfrat devenu flic par grandeur d'âme. Lorsqu'une étudiante maghrébine qu'il connaissait est retrouvée morte et violée, Fabio est décidé à prendre les choses en main. Mais contre qui doit-il se battre? La pègre, soupçonnée de ces meurtres? La police qui reste passive ? Montale sera-t-il suffisamment résistant pour entrevoir la vérité alors que les fantômes ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 880 notes
Massilia cafoutche

Une virée dans les rues De Marseille, juste pour me trouver des raisons de relire ce premier volet de la trilogie marseillaise de Jean-Claude Izzo.

Le passé de Fabio Montale vient de se prendre une belle claque.
Le flic marseillais aux illusions perdues est proche du protocole commotion.
Manu, un ami d'enfance trempé dans les trafics jusqu'à la moelle s'est fait dessoudé. Pour le venger, Ugo, avec lequel Fabio et Manu ont fait les quatre cents coups, descend de Paris et dézingue le présumé commanditaire. Il y laisse lui aussi la peau dans une course poursuite avec la police.
C'est Total Khéops, le gigantesque désordre, le grand bordel. le mix d'IAM entremelé du blues électrifiant de Buddy Guy ou du Jazz salsa de Dizzy Gillepsie est lancé sur les platines.
Les cadavres se mettent à pleuvoir au beau milieu des chants de cigales glorifiant un cagnard impitoyable d'aisance dans le ciel bleu azur.
Leila une jeune fille avec laquelle il entretient une relation sentimentalement ambigue est également retrouvée gisante, transpersée de trois balles.
Il est temps pour Fabio de partir à la pêche dans les eaux troubles d'une voyoucratie marseillaise aux bras tentaculaires. L'exercice sera houleux, très houleux. Qu'importe, Fabio est prêt à se faire passer pour un emmerdeur et foutre le souk pour sortir de l'obscurité.
Total Khéops, monument de la série noire, est un formidable roman noir écrit à l'encre De Marseille. Des embruns emplis de poésie s'échappent des flots formés par les phrases tumultueuses de l'auteur comme un véritable catharsis au vague à l'âme qu'il éprouve pour la seule capable d'embraser son coeur. Marseille.
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F, A B, I, O BI BI BI O
Sur ma remington portative
j'ai écrit ton nom FABIO.
Fabio Montale, un nom qui sonne doux comme un chant napolitain: O sole mio, Fabio!
Ton soleil, c'est à Marseille que tu l'as trouvé, toi, le fils d'émigrés italiens.
Avec tes deux potes: Ugo et Manu, tu as fait les quatre cents coups et puis tu t'es rangé, tu es devenu flic.
Les deux autres ont mal fini, après les casses, ils ont vraiment fini par se la casser, la pipe!
Ta vie: c'est Total Khéops: un vrai foutoir comme ils disent dans la chanson d'IAM! Surtout quand tu as appris le décès de Manu dans des circonstances très louches. Tu as voulu enquêter pour connaître la vérité.
Les femmes, tu t'es arrangé pour qu'elles te quittent l'une après l'autre...
Mais quand Marie-Lou danse reggae, ça te console oh ouais!
Marie-Lou, la prostituée couleur café, tu aimes sa couleur café!
Leïla, la belle étudiante t'aime, tu la protèges de toi-même et de ton désir.
Leïla, you got me on your knees
Leïla, darling won't you ease my worried mind...
La jeune fille se fait sauvagement assassiner, arracher à un destin qui semblait si prometteur.
Ton coeur est grand, Fabio, il te faut pousser loin la barque de l'éternité pour savoir qui a tué les êtres qui te sont si chers: Manu, Leïla!

Marseille est belle sous la plume d'Izzo, elle est décrite avec tant de poésie et en même temps avec la rigueur du sociologue!
J'ai relu Total Khéops et j'ai pris le temps d'écouter les musiques qui sont citées au fil du roman: salsa, jazz, reggae, rap...
Je me suis laissée porter par les parfums du vieux port et j'ai savouré...
Un grand polar, un héros au cœur tendre, un portrait de Marseille précis et émouvant.
Tiens, je prendrais bien une petite salade de supions sur le vieux port avec un Terrane rouge de Toscane...
Et je finirais bien la soirée avec un petit Lagavulin, au doux arômes de tourbe pour fêter nos retrouvailles: mais en tout bien tout honneur, Lole est dans ta tête et ton cœur!
Ciao Fabio!
Allez Paco, sors ta guitare et joue-nous un petit air!

http://youtu.be/2oyhlad64-s
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C'est une expression que je n'ai jamais entendu dans ma ville mais qui existe. Elle a été forgée par les Impérial Asiatic Men, aussi connus sous le nom d'IAM. Elle signifie peu ou prou qu'on est face à un pharaonique bordel. Un total Khéops.

Et c'est dans ce mauvais jus antique que baigne le héros, Fabio Montale. Flic en bordure. Sur le fil. Entre deux eaux. A fréquenter le Milieu, il ne sait plus distinguer sa droite de sa gauche.

Tout lui échappe, lui file entre les doigts.

Son métier tout d'abord qu'il ne comprend plus et la politique du chiffre qui débute en ces années 90.

Puis sa ville qui s'antagonise et qui voit le Nord et le Sud, le pauvre et le riche s'éloigner toujours un peu plus jour après jour.

Ses amours n'en finissent pas de mourir en des soubresauts et des rebondissements douloureux. Son passé qui le blesse par intermittence, comme une lame furtive au creux des reins.

Chaque pas dans cette ville le renvoie à cet avant qu'il n'a pas su, pas pu retenir. Ses meilleurs amis ont avalé leurs bulletins de naissance brutalement. Manu et Ugo ont fini sur le pavé, avec des boutonnières en métal cousues à même la peau. Et lui reste là. Seul. Orphelin de l'amitié. Coupable. Sans avocat, omis d'office.

Puis autour de lui, ça continue à tomber. C'est la merde. Son présent se met aussi à lui échapper. La belle Leïla qui lui tendait les bras et qu'il ne voulait pas décevoir de son amour défectueux est retrouvée morte, violée, abattue comme un animal.

Ça déborde pour Montale. C'est le cadavre de trop à Saint-Pierre. Alors il remonte ses lignes, va pêcher au gros. Car tous ces assassinats murmurent des noms, des gros numéros dans le noir et racontent une histoire identique qu'il ne saisit pas encore.

L'intrigue, ce n'est pas ce qui m'a saisi dans ce roman.

C'est Montale. Son prisme. C'est lui le bijou. le livre de prix.

Il voit la ville et les gens d'une manière que j'ai adoré. C'est la voix de Marseille. Minérale, des phrases courtes, précises et efficaces. Violentes presque. Et puis d'un coup, derrière un virage, du beau, de la poésie, des envolées. Comme ça d'un coup, sans crier gare. C'est le Vallon des Auffes en bas des escaliers de la Corniche. C'est la calanque au milieu des roches bouillies.


Pas de panneau signalant le panorama ou le monument. Il faut mériter. Savoir errer. Se perdre. Ne pas abandonner. Ne pas juger trop vite.

Ce contraste c'est Marseille. le paradoxe sale. le ciel bleu immense au dessus d'une décharge sauvage. Une belle femme qui se noie dans un bar, dans un coin, dans un verre, dans un alcool. C'est la main qui se ferme en un poing qui casse des dents puis qui serre la main d'un ami. Chaleureusement. C'est rien. C'est tout. C'est banal et c'est merveilleux.

C'est Montale qui voit, qui vit, qui aime et a haï. Qui baise et boit, qui reprend de l'aïoli.

Il me plaît bien ce flic. Ça serait bien qu'il existe quelque part. Qu'il prenne son bateau depuis les Goudes pour se laver le coeur de la crasse marseillaise après sa journée de labeur. Et qu'il cite Louis Brauquier en mangeant des farcis.

Il livre une belle vison de cette ville, de ses gens. de sa gastronomie même. Je suis tenté de reproduire les recettes qu'il savoure. de goûter ces whisky tourbés.

Et surtout l'amour et l'amitié. Des bouées. Mais qui sont si loin au large qu'on en a les bras ankylosés et qu'on frôle se néguer. (se noyer)

Izzo c'est aussi cette faculté de mélanger dans la phrase même, dans l'encre aussi peut-être, le passé et le présent. Dans un paragraphe, on passe de l'un à l'autre sans transition brusque comme on écarte un rideau du revers de la main. C'est Montale et sa langue. Il est ce qu'il dit et ça le définit, l'influence, le maudit.

Il rumine constamment ses souvenirs, ses remords et ces derniers s'invitent constamment dans son discours. le t de présent est déjà le é de passé.

C'est la marque d'Izzo dans Montale. Ou l'inverse.

Il me tarde de lire les poèmes d'Izzo.

Isométries.
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Waouh!
C'est violent, c'est poisseux, c'est moche; ça cogne, ça boxe et ça saigne.
Le béton est roi, la came aussi.
C'est la Marseille du milieu, des quartiers nord, des truands qui s'allient au FN pour remporter la mairie et avoir les mains libres.
La Marseille de ceux qui traînent et qui, à trop jouer aux cons, finissent aux Baumettes ou le corps criblés de balles et de piqures dans une ruelle où il ne fait pas bon vivre, depuis presque toujours quand ils ne tombent pas dans les filets de plus forts qu'eux.

Et en même temps, c'est beau, magnifique même et doux comme un air de jazz et une matinée en mer. Comme le dernier instant qui prélude au désir et à la nuit qui durera -du moins le croit-on- presque toujours.

On m'avait dit que les romans de Jean-Claude Izzo étaient aussi sublimes que noirs, qu'ils portaient entre eux autant de noirceur que de lumière. Que leur désenchantement était à la hauteur de leur poésie et je n'y croyais pas complètement.
On m'avait parlé de Fabio Montale et moi je grinçais des dents: les flics pétris d'idéaux, cabossés par la vie et qui descendent des litres de whisky pour tromper leur désespoir et leur vague à l'âme, je croyais en avoir soupé. On m'avait parlé de Fabio Montale et je ne savais pas que malgré mes préventions, je l'aimerais, avec ses fêlures, ses coups de sang et ce petit quelque chose d'indéfinissable qui pour moi le fait ressembler à Corto Maltese...
Et puis, j'aime les romans noirs et les histoires de Camorra (ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien...)

"Total Khéops" pourrait commencer comme une chanson. Une comptine qui nous raconterait la trajectoire de trois gamins de Marseille, fils d'immigrés et du Panier qui s'amourachent tous trois d'une belle gitane, sans que leur amitié n'en pâtisse. Les mômes grandissent et franchissent la ligne jusqu'à la fois de trop qui finit par les éloigner les uns des autres: l'un reste à sombrer, le deuxième fuit et le troisième devient policier.
Le premier c'est Manu, le second c'est Ugo et le dernier c'est Fabio.

Bien des années plus tard, Manu puis Ugo se font descendre et c'est Fabio par amitié autant que par fidélité aux souvenirs du beau temps d'avant qui tente d'éclaircir les meurtres.
Oui mais voilà, Montale n'a pas bonne réputation, Fabio est trop tendre avec les crouilles et les voyous et il comprend bien vite que sa hiérarchie ne le laissera pas aller au bout de ses investigations.
Et puis, un troisième cadavre: celui de Leila. Elle avait vingt ans, elle était belle et Montale l'aimait. Il se jure alors de trouver le salaud qui s'en est pris à la jeune fille: c'est une question d'honneur. de coeur aussi peut-être.
Les deux affaires se croisent pour ne faire plus qu'une et Fabio Montale se retrouve aux prises d'une histoire qui le dépasse où les chefs De La Famille s'unissent au FN et aux politiciens, où les quartiers ne sont pas loin de flamber tandis que dans les arrières salles enfumées des bistrots se décide l'avenir de Marseille.

Avec "Total Khéops", j'ai eu l'impression de me retrouver dans l'un de ces films noirs français qu'adorait mon père, ceux avec Gabin et Ventura pour la noirceur auquel viendraient s'ajouter pour leur poésie le "Quai des Brumes" et "L'Hôtel du Nord" et pour leur violence les plus récents "La French" et surtout "Shéhérazade"... Un mélange détonnant en somme bien que ces comparaisons cinématographiques soient bien impuissantes à rendre de la manière la plus fidèle qui soit l'atmosphère du roman, sa noirceur sans espoir, la complexité de ses protagonistes et sa portée engagée...

J'irai bien moi ce soir rejoindre Montale à son cabanon et partager avec lui un plat de pâtes aux fruits de mer. On ouvrirait une bonne bouteille, on oublierait les politicards corrompus qui laissent crever les banlieues et les amours; les idées nauséabondes qui sentent les années 40 et qui crachent sur les immigrés; les adolescents qui n'en peuvent plus, qui ne croient plus en rien et qui en crèvent et on parlerait de Rimbaud, de jazz et de la beauté de l'horizon. On serait bien.

On serait bien jusqu'à la prochaine affaire.
Jusqu'à "Chourmo" et sûrement jusqu'à "Solea".
Et après, bah... On prendrait la mer, le cap sur "Les Marins Perdus".



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Ce roman m'a plongée dans les excellents polars joués au grand écran par nos grands acteurs français : Gabin, Delon, Ventura etc...
Nous voici donc dans le Marseille des années 80 où la monnaie était encore nos bons vieux Francs, avec le Minitel, les caïds (qui jouaient dans la cour des grands), les cités où les pompiers ne se faisaient pas encore caillasser, les calanques, l'odeur de la soupe de poisson au détour de chaque rue ...
L'auteur, Jean-Claude Izzo, nous propose ici une véritable excursion touristique à Marseille en nous dressant la toile de la ville : quartiers, nom des rues, gastronomie, vie Marsellaise ... L'intrigue policière arrive ici en second rôle .. Fabio Montale, flic de seconde zone, destiné à arranger les petits problèmes dans les quartiers nord. Ses amis d'enfance, Ugo et Manu, abattus lors de règlements de compte, Lole la belle gitane, maïtresse des 3 amis, Leila la beurette violée et tuée sauvagement, Babette l'amie confidente de Fabio et Marie Lou la prostituée. Beaucoup de personnages qui finalement se retrouvent tous dans un panier de crabe dans cette enquête. Tout s'enchaine, tout s'embrique au fur et à mesure des chapitres avec à chaque fois le portrait du lieu, du quartier, des odeurs de la ville.
J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sur les conseils d'un ami qui finalement me ravie car j'ai pu découvrir l'auteur et son écriture fluide et intéressante.
Adapté à l'écran par Delon (difficile à comprendre lorsqu'on comprend la personnalité de Fabio Montale, je ne suis pas sûre que Delon a pu se mettre dans sa peau à 100 %).
Si vous souhaiter vivre à Marseille quelques heures je vous conseille vivement ce bon polar.
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Citations et extraits (96) Voir plus Ajouter une citation
Un parfait "mia". Cheveux longs sur la nuque, brushing d'enfer, chemise fleurie ouverte sur une poitrine noire et velue, grosse chaîne en or où pendait un Jésus avec des diamants dans les yeux, deux bagouses à chaque main, des Ray Ban sur le nez. Cette expression, "mia", venait d'Italie. De chez Lancia. Ils avaient lancé une voiture, la Mia dont l'ouverture dans la fenêtre permet de sortir son coude sans avoir à baisser la vitre.
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Marseille n'est pas une ville pour touristes. Il n'y a rien à voir.
Sa beauté ne se photographie pas. Elle se partage.
Ici, faut prendre partie. Se passionner. Être pour, être contre. Être violemment.
Alors seulement ce qui est à voir se donne à voir.
Et là trop tard, on est en plein drame. Un drame antique où le héros c'est la mort.
À Marseille, même pour perdre il faut savoir se battre.
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J'avais envie d'être là. Entre le ciel et la mer. Devant moi toute la baie de Marseille s'étendait comme un ver luisant. Je laissai le bateau flotter. Mon père avait rangé les rames. Il me prit par la main et me dit :"N'aie pas peur". Il me plongea dans l'eau jusqu'aux épaules. La barque penchait vers moi et j'eus son visage au-dessus du mien. Il me souriait. "C'est bon, hein." J'avais fait oui de la tête. Pas rassuré du tout. Il me replongea dans l'eau. C'est vrai, que c'était bon. C'était mon premier contact avec la mer. Je venais d'avoir cinq ans. Ce bain, je le situais par là et j'y revenais chaque fois que la tristesse me gagnait. Comme on cherche à revenir à sa première image du bonheur.
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Boxer ce n'est pas seulement cogner. C'est, d'abord, apprendre à recevoir des coups.
À encaisser. Et que ces coups fassent le moins mal possible.
La vie n'était rien d'autre qu'une succession de rounds. Encaisser, encaisser. Tenir, ne pas plier. Et taper au bon endroit, au bon moment.
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Il n’y avait que son adresse. Rue des Pistoles, dans le Vieux Quartier. Cela faisait des années qu’il n’était pas venu à Marseille. Maintenant il n’avait plus le choix.
On était le 2 juin, il pleuvait. Malgré la pluie, le taxi refusa de s’engager dans les ruelles. Il le déposa devant la Montée-des Accoules. Plus d’une centaine de marches à gravir et un dédale de rues jusqu’à la rue de Pistoles. Le sol était jonché de sacs d’ordures éventrées et il s’élevait des rues une odeur âcre, mélange de pisse, d’humidité et de moisi. Seul grand changement, la rénovation avait gagné le quartier. Des maisons avaient été démolies. Les façades des autres étaient repeintes, en ocre et rose, avec des persiennes vertes ou bleues, à l’italienne.
De la rue des Pistoles, peut-être l’une des plus étroites, il n’en restait plus que la moitié, le côté pair. L’autre avait été rasée, ainsi que les maisons de la rue Rodillat. A leur place, un parking. C’est ce qu’il vit en premier, en débouchant à l’angle de la rue du Refuge. Ici, les promoteurs semblaient avoir fait une pause. Les maisons étaient noirâtres, lépreuses, rongées par une végétation d’égout.
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Vidéo de Jean-Claude Izzo
"Total Khéops" de Jean-Claude IZZO a été adapté au cinéma en 2002 par Alain Bévérini, avec Richard Bohringer et Marie Trintignant : extrait du film.
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