Falling, tome 3 : Elizabeth

Ce n’est pas pour rien qu’elle est ma meilleure amie et écrivain. Lacey est du genre à vous pousser à faire quelque chose de fou pour voir ce qui se produira, puis, lorsque vous êtes sur le point de vous lancer, elle vous supplie de tout arrêter, car elle s’en voudrait si cela finissait mal. Sincèrement, c’est l’une des raisons pour lesquelles je l’adore. Lacey m’a insufflé de la force en m’encourageant à accomplir les désirs secrets que je n’osais réaliser. C’est incroyable ce que sa présence dans ma vie m’a apporté. Elle m’a appris à voler : non pas en me donnant des ailes, mais en me montrant que j’en avais.

– Je pensais avoir souffert quand ton père est parti, mais rien n’est plus douloureux que lorsque votre propre enfant, que vous avez mis au monde sans péridurale, prend à peine de vos nouvelles.

– Je n’y peux rien si je suis aussi sexy, fais-je en riant, avec le sentiment soudain d’être légère et heureuse. Que ferais-je sans toi, Lacey ?
– Hmm, tu continuerais à faire bander les mecs, réplique-t-elle, et nous éclatons toutes les deux de rire.

- [...] Je me suis comportée comme une traînée, et tout ce que j’ai gagné, c’est un connard.
– Il n’y a rien de mal à être une traînée.
– Mauvaise réponse ; c’est à ce moment-là que tu es censée me dire que je n’en suis pas une.
– Ah oui, pardon. Tu n’es pas une traînée.
– Mouais, très réconfortant.

– Je m’appelle Scott Taylor. Je suis célibataire. Je te trouve mignonne, déclare-t-il avec un sourire malicieux. Et j’aimerais coucher avec toi.
– J’hallucine !
– Que veux-tu que je te dise ? (Il me fait un clin d’œil.) Je suis aussi quelqu’un de sincère.
– Je ne sais pas quoi répondre. (Je me mordille la lèvre inférieure.) Je ne suis pas du tout le genre de fille à avoir des aventures d’un soir.
– Moi non plus, affirme-t-il, le regard pétillant. Mais je ne suis pas une fille !

-Pourquoi est-ce que je t’écoute, Lacey ? je peste au téléphone en m’approchant du bar restaurant, vêtue de ma minijupe noire.

-Parce que s’il est canon, tu me remercieras de t’être habillé sexy.

-La frontière est mince entre être sexy et une traînée…Bon, je dois te laisser maintenant, dis-je en jetant un coup d’œil à ma montre. Il doit m’attendre à l’intérieur.

-Appelle-moi dès que c’est terminé et ne fais rien que je ne ferais pas, me lance Lacey tout excitée. Ah, et essaie de m’envoyer une photo de lui. Je veux vois s’il est aussi beau en vrai que sur Internet.

-Je ne vais pas prendre en photo un mec que je rencontre pour la première fois. Tu es folles ou quoi ?

-Fais-le comme si de rien n’était, rétorque-t-elle d’un ton impatient. Tu n’es pas obligée de le faire ouvertement.

-Ouais, c’est vrai qu’il y a un millier de raisons pour lesquelles mon appareil photo se retrouverait braqué sur son visage au beau milieu d’un bar. Bon, il faut que j’y aille. Je t’appelle après…

Certaines femmes ont un sex-appeal inné. Elles exercent leur pouvoir sur les hommes et elles ne s’en cachent pas. Certaines femmes savent qu’il n’y a aucune limite pour exciter un homme. Peu importent les mensurations, l’origine, la religion ; rien de tout cela ne compte en matière de sex-appeal. Si vous êtes une femme sûre de vous et savez exploiter vos atouts, alors vous pouvez rendre fou n’importe quel homme.

En général, quand je rencontre un homme pour la première fois, je suis trop méfiante pour baisser ma garde...

« Sexy » est un mot trop faible pour le décrire. Ce Scott Taylor est l’incarnation même de l’homme parfait. Il est divinement beau, et je sais que cette photographie influe sur ma décision d’accepter ou non cette mission.

Il y a certains jobs que l’on ne devrait jamais accepter. Quand bien même on a terriblement besoin d’argent. Quand bien même le patron est séduisant. Il y a certains jobs que l’on ne devrait jamais accepter – sauf si l’on a une tendance à l’autodestruction. Encore plus si l’on a le pressentiment qu’on n’aura aucun scrupule à coucher avec son patron.