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Critique de Souri7


🐱✏️🎨Premier tome de la série Jim Qwilleran.🎨✏️🐱


Jim Qwilleran, quarantenaire, grand reporter a tout perdu. Sa femme l'a quitté, ses relations avec le monde journalistique ont basculé de telle manière qu'il est contraint pour survivre d'accepter un poste de pigiste dans un journal sans envergure : le Daily Fluxion. Sa mission est simple, Jim Qwilleran est chargé par son patron de réaliser des portraits élogieux des artistes de la ville afin de contrebalancer les critiques acides du journaliste attitré et détesté par le milieu de l'art : Georges Bonifield Mountclemens III.
Ses premières investigations conduisent Qwilleran à faire la rencontre de son acolyte et à rencontrer les ennemis de celui-ci. Un soir, Earl Lambreth est retrouvé assassiné dans sa galerie d'art... puis c'est le tour de Georges Bonifield Mountclemens III laissant comme seul témoin du meurtre, Kao K'O Kung o(u Koko pour les intimes), un chat siamois à la personnalité prononcée...


Cette série à la particularité de débuter tous ses titres par "Le chat qui..." Les romans sont courts, les couvertures sympathiques et les personnages sont plongés dans des univers variés vus à travers le prisme du journaliste et de Koko, le chat.


Lilian Jackson Braun nous offre une série policière sans chichis, sans complication où le crime n'est là que pour apporter une raison au récit. L'accent est surtout donné à l'humour décalé, au comportement dérangeant de Koko et aux moustaches de Jim Qwilleran, qui réagissent comme celles de Koko à la moindre bizarrerie. Ce duo atypique et pétillant donne une vraie fraîcheur au récit.


Dans ce premier volet, l'auteur semble prendre un malin plaisir à dénigrer le monde de l'art. Entre les pseudo critiques qui savent ce qui est une oeuvre d'art et une croute, les galeristes qui sont surtout là pour faire de l'argent, les peintres et autres artistes qui se voient tous comme des êtres incompris... cela donne de la matière. Notre Jim Qwilleran n'y connait rien et se retrouve plongé dans cet univers du paraître, des jalousies et de l'argent. Face à des oeuvres contemporaines où des triangles emballent cette société, où la dénomination d'une oeuvre en Chose n°17 sous la forme d'une roue de bicyclette captive le gotha artistique, il y aura de quoi faire.

Au final, un vrai plaisir de relire cette série qui m'avait captivée. C'est frais, c'est touchant, c'est drôle, c'est simple... La lecture est aisée avec des chapitres courts, une narration fluide et des situations comportementales assez sympathiques. À lire ou relire. 😋
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