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Citations sur Le chat qui lisait à l'envers (Il faut savoir miauler à t.. (16)

— J’ai à me plaindre, dit Qwilleran à Arch Riker, le mercredi soir, au Club de la Presse.
— Je suis au courant. Votre nom a été écrit avec un U, mais nous avons rectifié, dans la deuxième édition. Vous savez ce qui va arriver, n’est-ce pas ? À la prochaine réunion syndicale des typographes, l’orthographe de votre nom sera l’un des objets de leurs revendications.
— Ce n’est pas tout. Je n’ai pas été engagé pour être au service de votre critique d’art, mais c’est pourtant ce qu’il s’imagine. Il est parti en voyage, cet après-midi.
— Je m’en doutais, son dernier enregistrement est assez long pour donner matière à trois articles.
— D’abord, il m’a demandé de vous porter ses cassettes, puis il m’a chargé de prendre son billet d’avion et maintenant je dois nourrir son chat, deux fois par jour, changer son eau et m’occuper de ses commodités. Savez-vous en quoi cela consiste ?
— Je m’en doute un peu.
— C’est nouveau pour moi. Je croyais que les chats allaient dans la cour. C’est bien la première fois, depuis la guerre, que je suis de corvée de latrines !
— Attendez qu’Odd apprenne ça !
— Ne lui en dites surtout rien ! Ce fouinard le saura toujours assez tôt.
— Pourquoi n’avez-vous pas refusé ? Rien ne vous obligeait à accepter.
— Mountclemens ne m’a pas donné une chance. J’étais dans sa cuisine, hypnotisé par un ananas frais, des brochettes de foie de volailles et des œufs à la crème. Bien mieux, il s’agissait d’un ananas femelle ! Que pouvais-je faire ?
— C’est simple : il vous fallait choisir entre l’orgueil et la gloutonnerie. N’aimez-vous pas les chats ?
— Bien sûr, j’aime les bêtes et ce chat est plus humain que bien des gens que je connais, mais il me donne le sentiment désagréable d’en savoir plus long que moi.
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- Que pensez-vous de ses tableaux ?
- Ils sont monotones, mais j'ai fait une découverte : dans tous ses portraits d'enfants, c'est lui-même que que Cal Halapay reproduit. Son physique l'enchante : cheveux bouclés, teint frais et rose.
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Le lendemain de l'assassinat de Mountclemens, un seul sujet défrayait les conversations au "Daily Fluxion".
Chacun s'arrêtait au bureau de Qwilleran pour bavarder avec lui. Son téléphone sonnait sans arrêt. Des lectrices l'assourdissaient de leurs cris en commentant la nouvelle. Plusieurs correspondants anonymes se déclarèrent satisfaits. L'un d'eux suggéra au journal d’offrir une récompense au meurtrier. Dix galeries de tableaux téléphonèrent pour demander qui rendrait compte de leurs expositions en mars. Une fillette de douze ans postula l'emploi de critique d'art.
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Les murs étaient couverts de toiles représentant des enfants, garçonnets et fillettes aux cheveux frisés et aux joues comme des pommes d'api.
- Choisissez-en un et emportez-le avec les compliments de l'artiste. Les plus grands se vendent cinq cents dollars. Avez-vous des enfants ? Nous avons deux petites filles. Leur photo est sur le meuble stéréo. Cindy a huit ans et Susan six.
Qwilleran étudia les photographies des filles de Halapay. Comme leur mère, elles avaient des yeux en amande et des cheveux raides.
- Pour quelle raison ne peignez-vous que des enfants aux cheveux frisés et aux joues roses ? s'enquit Qwilleran.
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Qwilleran se sentait miraculeusement en harmonie avec un monde où les critiques d'art cuisinaient comme des chefs français et où les chats savaient lire.
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- Le chat. Pardonnez-moi de ne pas vous l'avoir présenté de façon plus protocolaire. Il aime beaucoup le jus de raisin, surtout le blanc et rien que du meilleur. C'est un connaisseur.
- Il m'a l'air d'un chat assez exceptionnel.
- C'est un animal remarquable. Il apprécie certaines périodes artistiques et, bien que je n'approuve pas toujours son choix, j'admire l'indépendance de son goût.
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Jim Qwilleran, dont le nom avait déconcerté les linotypistes et les correcteurs d'épreuves durant deux décennies, arriva quinze minutes avant l'heure fixée pour son rendez-vous avec le directeur du Daily Fluxion.
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L'homme avait aussi un regard fuyant et il était facile de le soupçonner de cacher quelque chose. En outre, il se prénommait John. Le nom de John Smith était propre à éveiller des doutes chez les gens les moins soupçonneux.
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Il lança le jouet au chat qui l'attrapa avec ses deux pattes de devant, puis se roula sur le côté en pédalant avec ardeur avec ses pattes de derrière.
- Viens, sortons de là, dit Qwilleran, en remettant la toile à sa place, non sans y avoir jeté un rapide coup d'œil.
Elle représentait un paysage de rêve, avec des corps sans tête et des têtes sans corps.
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Autrefois, il avait été réputé pour sa manière de mettre les gens à leur aise. Son attitude était faite de deux cinquièmes de sympathie, deux cinquièmes de curiosité professionnelle et d’un cinquième de basse tension artérielle. Cette technique lui avait valu indifféremment des confidences de vieilles dames, de délinquants juvéniles, de jolies filles, de politiciens et de bandits.
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    Il faut savoir miauler à temps !

    Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

    Le chat qui lisait à l'envers
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