C'est comme une douleur. Ou une espèce de vacuité. Je commence à entrevoir le pourquoi du port du noir, de la tenue de deuil. Le reste de l'humanité est ainsi averti de votre approche. Comme feraient une clochette ou un grand pavillon noir. Cela reproduit également à l'extérieur comment on se sent à l'intérieur. Malheureuse. Morne. Anéantie. Comme si la mort était sur vous. Ce qui est probablement le cas. (p82)
on finit par utiliser la personne avec qui l'on partage sa vie comme une espèce de motivation pour accomplir les choses.
Je vois bien ce que je faisais, en fait. Je voulais juste m’approcher un peu plus de la chaleur et de la lumière d’un vrai foyer-d ‘un endroit où règne l’amour véritable. Pareille à un chien perdu qui essaie d’échapper pour un temps à la nuit.
John parti, la vie est désormais une interminable succession d’options, dont aucune ne doit être soumise au comité domestique avant entérinement. Ce sentiment soudain de liberté peut se révéler, cela va sans presque dire, tout à fait déconcertant.
John parti, la vie est désormais une interminable succession d’options, dont aucune ne doit être soumise au comité domestique avant entérinement. Ce sentiment soudain de liberté peut se révéler, cela va sans presque dire, tout à fait déconcertant.
C'est une loi de la physique, ou peut-être de la chimie, qui veut que si on combine deux éléments dont un a eu une journée affreusement merdique, c'est toujours la merde qui prend le dessus. (p159)
Je m'enorgueillis de mon caractère impitoyable, de mon absence complète de sensiblerie.
Je suis peut-être complètement asociale. Ce qui est sûr, c'est que j'aime avoir mon mot à dire sur ce qui va et qui vient.
Je me sens comme une étrangère sur terre. J'ai des problèmes avec la réalité.