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Critique de Domichel
Il fallait être sacrément courageux pour entreprendre la lecture des aventures de 2 nouveaux personnages : Sir Francis Percy Blake et Philip Angus Mortimer. Ces derniers apparus dans le numéro 1 du journal de Tintin, sont au coeur d'une Guerre Mondiale suite à l'expansionnisme démesuré d'un Empereur mégalomane asiatique, Basam-Damdu.
Je parle de courage car les longueurs de texte de chaque phylactère donneraient le tournis aux jeunes lecteurs d'aujourd'hui. Il faut dire qu'à l'époque la censure mesurait la surface de texte par rapport à la surface de dessin pour que les albums reçoivent l'imprimatur “destiné à la jeunesse“.
Revenons à nos héros, dans la première partie du Secret de l'Espadon, publié à l'origine en 2 albums, tout va mal : le monde est à feu et à sang et ce n'est que grâce au courage de scientifiques du monde entier que va s'organiser la résistance à l'oppresseur.
Directement influencé par la deuxième guerre mondiale et à la volonté de grandeur du Japon d'avant-guerre, Edgar-P. Jacobs laisse son imagination fertile et son crayon agile courir tout au long des pages pour nous donner un aperçu du désastre planétaire. Heureusement l'époque est encore aux héros et les deux nôtres vont animer cette résistance grâce bien sûr à leur courage et leur compétences respectives.
Dans cet album (La poursuite fantastique) et le suivant (SX1 Contre-attaque), la narration est volubile et complète peut-être trop le dessin. Mais quand on n'avait qu'une planche à lire par semaine on pouvait prendre le temps de tout lire et relire. Le caractère manichéen de l'Espadon est très présent et les valeurs défendues par nos héros sont typiques de l'après-guerre. Reste que le dessin est à classer dans la ligne claire mais que les détails sont beaucoup plus nombreux quant aux décors, aux ombres et aux expressions des protagonistes.
Il reste de ces deux premiers albums une impression de nouveauté : on va à travers le monde entier sur des bases géographiques repérables et on est surpris de la qualité de documentation de l'auteur. Une très belle première oeuvre qui en appellera d'autres au moins aussi passionnantes et plus légères (?).
Un incontournable.
Je parle de courage car les longueurs de texte de chaque phylactère donneraient le tournis aux jeunes lecteurs d'aujourd'hui. Il faut dire qu'à l'époque la censure mesurait la surface de texte par rapport à la surface de dessin pour que les albums reçoivent l'imprimatur “destiné à la jeunesse“.
Revenons à nos héros, dans la première partie du Secret de l'Espadon, publié à l'origine en 2 albums, tout va mal : le monde est à feu et à sang et ce n'est que grâce au courage de scientifiques du monde entier que va s'organiser la résistance à l'oppresseur.
Directement influencé par la deuxième guerre mondiale et à la volonté de grandeur du Japon d'avant-guerre, Edgar-P. Jacobs laisse son imagination fertile et son crayon agile courir tout au long des pages pour nous donner un aperçu du désastre planétaire. Heureusement l'époque est encore aux héros et les deux nôtres vont animer cette résistance grâce bien sûr à leur courage et leur compétences respectives.
Dans cet album (La poursuite fantastique) et le suivant (SX1 Contre-attaque), la narration est volubile et complète peut-être trop le dessin. Mais quand on n'avait qu'une planche à lire par semaine on pouvait prendre le temps de tout lire et relire. Le caractère manichéen de l'Espadon est très présent et les valeurs défendues par nos héros sont typiques de l'après-guerre. Reste que le dessin est à classer dans la ligne claire mais que les détails sont beaucoup plus nombreux quant aux décors, aux ombres et aux expressions des protagonistes.
Il reste de ces deux premiers albums une impression de nouveauté : on va à travers le monde entier sur des bases géographiques repérables et on est surpris de la qualité de documentation de l'auteur. Une très belle première oeuvre qui en appellera d'autres au moins aussi passionnantes et plus légères (?).
Un incontournable.
