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Critique de pepinette


J'avais lu des romans de Christian Jacq dans ma jeunesse. A l'époque déjà je n'avais pas trop « accroché » mais ayant revu cet auteur à la télévision présenté comme un égyptologue, j'ai eu envie de le relire et voir avec le temps si j'étais plus sensible à son écriture.

Il se trouve que je suis tombée sur « le barrage du Nil » qui est en fait un livre sur l'Egypte contemporaine et non celle des pharaons.

J'ai failli arrêter à plusieurs reprises cette lecture. Je ne suis pas arrivée à rentrer dans l'histoire avec parfois des passages que je devais relire deux ou trois fois.

Mark Walker, un Américain vivant en Égypte et héros de ce livre lutte contre le barrage d'Assouan, puis les événements l'amèneront également à lutter contre la montée de l'intégrisme (rien que ça !).

L'histoire est tirée par les cheveux, pas très vraisemblable. On ne s'identifie pas au héros qui change facilement de compagnes après la mort de sa fiancée qu'il souhaite venger.
Il manque également de mourir à plusieurs reprises mais s'en sort tout le temps alors que ses amis ne survivent pas.

La partie intéressante est celle sur la description de l'Egypte et des conséquences du barrage, mais cette dernière n'est pas très glorieuse.

Et enfin certains passages semblent documentés notamment concernant le barrage qui existe bien. mais où s'arrête la fiction et où commencent les faits?

Le livre a été écrit en 1994 et déjà aborde la montée de l'intégrisme avec le danger que cela représente pour les monuments historiques de l'Egypte ancienne dédiés à une religion polythéiste.

La couverture du livre correspond à une photo du temple d'Abou Simbel qui en 1960 lors de la construction du barrage a dû être déplacé pour éviter l'inondation mais certains sites n'ont malheureusement pu être sauvés.
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