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Critique de paulmaugendre


Quoi de plus attristant et de plus provocant que le décès d'un Lord anglais dans une ville où se tient un congrès mondial de criminologie.

C'est pourtant ce qui arrive à Nice, en plein coeur de la vieille ville, comme un défi envers les spécialistes du genre.

Un Lord anglais est donc découvert mort, assassiné, le crâne défoncé par un boulet de canon datant du 16e siècle, apparemment empoisonné par un toxique, les lèvres scellées à l'aide d'un papier encollé, un poignard au manche de nacre enfoncé dans le coeur et une cordelette autour du cou. C'est quand même beaucoup pour un seul homme !

L'ex-inspecteur-chef Higgins, qui se trouve sur place un peu à cause du congrès, un peu à cause d'une vieille histoire sentimentale, est prié instamment de débrouiller cette affaire, pour le bien et l'honneur de la France, de Scotland Yard et des criminologues.

Une belle occasion de découvrir et visiter Nice sous un angle touristique, contre-point du Nice décrit par Patrick Raynal ou Michel Grisolia dans leurs romans.

Un Nice obscur, secret, vivant au rythme du Carnaval et de sectes plus ou moins caritatives.

Renouvelant avec le roman d'énigme et le roman de détection, J.B. Livingstone apporte une bouffée de fraîcheur dans le roman policier. Humour garanti allié à une écriture alerte, vive, spirituelle, dénuée de vulgarité, au service d'une histoire.

A l'époque de la parution de ce roman, on ne savait rien de cet auteur qui vivait masqué. Depuis, on a appris que derrière ce pseudonyme britannique, se cachait un romancier spécialisé dans l'égyptologie, Christian Jacq. Plus d'une quarantaine de romans consacrés à Higgins sont parus et plus tard, dans les années 1990, il s'est attelé à une nouvelle série consacrée à Lord Percival, sous le pseudonyme de Christopher Carter.
Lien : https://leslecturesdelonclep..
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