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Note moyenne 3.09 /5 (sur 72 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 18/08/1948
Mort(e) le : 29/03/2005
Biographie :

Michel Grisolia est un homme de lettres français à la fois romancier, scénariste, journaliste, critique littéraire et parolier.

D’abord élève à Nice au lycée Masséna, il monte en région parisienne où il finit ses études secondaires au lycée Lakanal de Sceaux et à l’Institution des pères maristes Saint-Vincent à Senlis.

Après le baccalauréat, il se fait connaître comme le parolier de Marie-Paule Belle, son amie d’enfance, mais aussi de Fabienne Thibeault, de Régine, de Demis Roussos et des Etoiles. C'est par la chanson qu’il vient à l’écriture. En collaboration avec Françoise Mallet-Joris, il publie ainsi en 1975 une biographie de Juliette Gréco dans la collection de son ami Lucien Rioux chez Seghers.

Il collabore alors au Nouvel Observateur depuis un an, son ami Jean-Louis Bory l’ayant fait entrer pour l’aider à rédiger les notices de films que les pages guides lui réclamait. S’il y publie aussi des critiques de cinéma, il se lance véritablement dans l’écriture en 1977 avec L'inspecteur de la mer, prix mystère de la critique en 1978 et adapté l’année suivante au cinéma sous le titre de Flic ou voyou.

Édité chez J.C. Latès, il enchaîne ensuite avec des romans d'aventures comme Barbare Coast (1978) ou Haute Mer (1980) , d'atmosphère comme Les Guetteurs (1983) ou La Chaise Blanche (1986), ainsi que des nouvelles comme L'Homme devant le square (1984).

Parallèlement, à partir de 1979, il écrit des scénarios tel que celui de L'Étoile du Nord, Le Choix des armes ou Le Grand Frère. Prix du Rotary club pour Les Guetteurs (1983), il obtient aussi le prix du roman d’aventures pour Les sœurs du Nord (1986).

Cessant sa collaboration au Nouvel Observateur en février 1981, il travaille pour la rubrique Livres de L'Express.
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Source : Wikipédia
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C’était bien ou Le P'tit Bal perdu


Juliette Gréco chanta cette chanson en mars 1961, et Bourvil en décembre de la même année.

Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens ce sont ces amoureux
Qui ne regardait rien autour d'eux
Y'avait tant d'insouciance
Dans leurs gestes émus
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu?
Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens c'est qu'ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux
Et c'était bien et c'était bien

***
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La maladie? Elle nous sauve. C'est très utile, la maladie. Une bouée de sauvetage. Si elle n'existait pas, il faudrait l'inventer. Elle vous rend le goût de la vie. Mieux, elle vous le révèle. Elle vous hisse, elle vous rehausse.
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11 heures : rien à signaler. sauf que la charmante Sandra me courut après jusqu' au rez-de-chaussée pour me glisser le pot de miel réglementaire (15 grammes!) indispensable en cas de coup de pompe.
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Combien de temps faut-il pour faire d'un enfant un adolescent, d'un adolescent un homme? Combien de mois, combien d'années?
Il n'y a pas de règle, rien pour le dire qui ressemble à une proclamation ou à un diplôme.
Antoine Louvier, à vingt ans, ne mit pas même une heure, juste quelques minutes pour cesser d'être l'homme qu'il avait été jusqu'alors et pour en devenir un autre.
S'il avait plu ce 19 mai, comme le jour de l'année dernière où il avait quitté la France, peut-être aurait-il encore mieux accepté tout ce qui, dans sa vie, découlerait de cette journée. Seulement, il faisait si beau sur Paris qu'on n'avait pas le cœur au pressentiment.
Au contraire, c'était une matinée comme on en connaît peu quand on voyage. Une sensation de douceur, de facilité, de vacances. Pas d'affolement ni de cris. On n'attendait pas plus au guichet des passeports qu'à la station de taxis, tous de couleurs différentes alors que pendant un an, partout, il n'en avait vu que des jaunes. De même, cela lui fit un effet étrange, soudain, d'entendre parler français.
- Pas de bagages?
Rien d'autre qu'un long sac en toile de parachute noire. Il ne comptait pas rester plus de huit jours à Paris, sauf si elle en exprimait le désir.
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Je n’avais que quatorze ans mais je ne me fiais déjà plus beaucoup aux apparences, je n’accordais déjà plus ma confiance aux réponses toutes faites, aux réactions qui nous viennent par facilité et par paresse, aux déclarations des adultes pour nous endormir. Il ne faut pas trop prendre les enfants pour des enfants.
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S'il avait été plus attentif aux rues, aux ruelles, moins absorbé par ce que que lui chuchotaient les étoiles, Stig Dahleckson aurait certainement deviné qu'il n'était pas tout seul sous la voûte, seulement =, dans sa grosse musette en deux endroits déchirée, la bouteille de valpolicella qu'il avait volée à l'épicier fin du campo san angelo était vide à présent , et cela expliquait peut être bien la manière qu'il avait , Stig Dahleckson, quarante et un ans, de se diriger en titubant vers le pont de l'Accadémia comme s'il était relié à un fil de nylon l'enserrant aux hanches mais qui lui aurait laissé la liberté de danser, pas trop, de tituber ainsi qu'un bateau vaguement ivre à travers les ruelles où courrait, la queue basse, l'humididiité de la nuit.
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- l, endroit doit être maudit, ma soeur vient ici, elle se fait tuer, le commissaire Bertrand pareil, alors je me dis Alexandre pour quarante balles d, essence ⛽ tu va l,
exorciser. maintenant la question est de savoir si vous cramé avec.
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Il n'y a pas de cité plus hostile à mes yeux que Monte Carlo, moins accueillante. Vous ne voyez jamais un sourire, on ne vous dit pas un mot aimable, c'est à peine si on vous répond lorsque vous demandez un renseignement et lorsque vous voulez déjeuner, il est quasiment impossible de trouver un lieu abordable. Ce ne sont que des restaurants aux vitres teintées, comme les interminables voitures américaines qui glissent en silence le long des avenues. Cherchez un bureau de tabac et vous trouverez une banque.
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... Différents : toute l'ambiguïté des voyages de François en compagnie d'une puissance conquérante dont l'hystérie d'expansion s'assortit fort mal avec l'évangélisation. François n'en a pas alors plus qu'une conscience diffuse, et le besoin d'avancer lui fait certainement fermer les yeux sur des violences, des brutalités, des voies de fait (...). Pourtant peu à peu son esprit va s'éveiller, accueillir son intuition majeure : l'idée qu'une conversion ne s'impose pas mais qu'on la suscite. Par la force on ne réussit jamais qu'à asservir et à s'asservir à sa propre faiblesse.
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Un jour, Marianne et moi, on a surpris du trafic d’animaux. De la contrebande, des trucs pas nets, entre le contremaître d’une réserve et des hommes d’affaires véreux. Vous savez ce que ça veut dire, véreux, les enfants ?

Bien sûr qu’on sait, m’sieur, a dit Adriana. On habite la Côte d’Azur.
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