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Critique de Domichel


Il fallait bien qu'il y retourne !
Nous savions depuis longtemps que l'ex-inspecteur-chef Higgins avait déjà séjourné en Égypte, pour preuve ses nombreuses connaissances sur la merveilleuse civilisation antique (cf. tomes précédents), mais c'est la première fois que Christian Jacq l'envoie directement enquêter sur la terre quatre fois millénaire des pharaons.

Ce n'est pas sans déplaisir que notre détective aux tempes grisonnantes voyage à bord du luxueux jet privé de George Boutros, richissime industriel, mais c'est avec un pressentiment néfaste malgré tout, qu'il aborde ce nouveau déplacement suite à l'appel au secours de son ami de longue date.
Un mystérieux complot, de nouvelles menaces planant sur la communauté copte d'Égypte de la part de fanatiques religieux, une affaire criminelle d'envergure, c'est en ces mots peu engageants que l'industriel avait présenté l'affaire au détective, lui assurant tout ce dont il pourrait avoir besoin en logistique et en hommes.
À peine installé dans la luxueuse demeure, Higgins doit faire face à un meurtre, qui pourrait bien être suivi d'autres malversations…

C'est évidemment avec un plaisir non dissimulé que Christian Jacq emmène Higgins dans la Vallée des Rois. Joignant ses deux passions, pour l'Égypte dont il est un spécialiste reconnu et pour le roman policier dans l'écriture duquel il a fait ses premières armes. Peu avare comme à son habitude, en détails sur son pays de prédilection et en rebondissements dont il a le secret, c'est un peu à la manière de Dame Agatha Christie avec Hercule Poirot, qu'il va nous faire suivre cette nouvelle enquête non sans avoir évoqué des menaces qui sont bien réelles aujourd'hui tant sur le plan bioclimatique que politico-religieux.

Un des meilleurs épisodes de la série, avec un Higgins au mieux de sa forme, sans l'incontournable Superintendant Marlow resté dans ses locaux du Yard.

À ne manquer sous aucun prétexte.
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