Il les entend frémir, gémir et hurler les grands niaoulis qui craquent et s'embrasent en foyers d'étincelles bleues et vertes, en flambées brusques, infernales, dans un ciel sombre de poussières grises, de fumées brunes.
Trop tard, songe-t-il, en tremblant de rage contre lui, contre les autres, trop tard!
Parce qu'il sait la souffrance intime des arbres, leur peur immémoriale du feu, il endure dans sa chair sa propre impuissance à les secourir...
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Pourquoi l’avoir ramené ici (le père alcoolique)…
Où trouverait-elle tout ce courage?
Dans la prière, lui dirait sa mère.
Elle soupira bruyamment.
Elle avait aimé cet homme, il fallait seulement qu'elle s'en souvienne.
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- Tu sais bien que le texte écrit ne nous appartient plus. Qu'il appartient au lecteur. Que chaque lecteur le considérera selon son propre prisme.
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Qu'est qui fait qu'on paraît d'ici ou d'ailleurs?
Quels sont les signes extérieurs?
Un vêtement, une expression,une façon d'être, un halo insolite posé au dessus de sa tête comme une étiquette? page 67
De silencieux, il était devenu taciturne, arpentait les chemins de la commune , tête basse comme pour s'en rappeler chaque gravier, yeux aux ciels de toutes les saisons comme pour les graver dans sa mémoire. page 31
Elle avait aimé cette homme, il fallait seulement qu'elle s'en souvienne. Page47