AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de PageDixHuit


Très bonne découverte !

Que j'avais hâte de découvrir ce livre après en avoir entendu beaucoup parler sur les réseaux. Et je dois dire que je ne fus pas déçue !

Dans ce livre, chaque chapitre suis un personnage (essentiellement Luke et Abi, les personnages principaux, mais aussi quelques Égaux, les aristocrates dotés de pouvoirs extraordinaires). Ces chapitres sont écrit d'un point de vue externe mais nous offrent une focalisation interne sur les pensées et les sentiments du personnage qu'ils suivent, ce qui permet de nous offrir une relation intime avec chaque personnage, et de nous attacher à eux assez facilement. J'ai eu quelques coup de coeur pour certains personnages, notamment Luke, que j'ai trouvé particulièrement intéressant. Ce jeune homme de 16 ans se trouve en effet séparé du reste de sa famille, partie servir la puissante famille Jardine dans leur résidence de Kyneston. Jugé superflu, il sera envoyé à la ville d'esclaves de Millmore, enfer de poussière et de fumée. de son arrivée en temps qu'esclave jusqu'à la fin du livre, on assiste à une transformation de ses pensées, et l'on quitte progressivement le Luke adolescent et craintif pour un Luke plus mature, plus déterminé et surtout plus indépendant, près à se battre pour la liberté. Sa répugnance face à Millmore laisse place au germe de la révolution, et au plaisir d'agir pour son destin et celui des milliers d'esclaves. J'ai également aimé l'aîné des frères Jardine, Gavar. Si au premier abord il ne semble être qu'un Égal égoïste et placide, son amour sans borne pour sa fille Libbye le rend plus sympathique et laisse entrevoir une lueur d'humanité en lui.

En revanche, les autres frères Jardine semble plus manichéens, moins profond. Jeden apparaît en effet comme le frère bienveillant, cliché du vilain petit canard rejeté car différent et saint patron des plus faibles, tandis que Silyen semble n'être qu'un être pervers et maléfique au coeur dur comme la pierre. le personnage d'Abi m'a également semblé peu creusé. En effet, elle se persuade que c'est à elle que revient la tâche de sauver sa famille, et dès lors il n'est plus que question de ça lorsque l'on a accès à ses pensées. Si au début cela m'a fait prendre le personnage en sympathie, j'ai finis par trouver ça un peu rébarbatif et peu crédible. Dommage, c'était le personnage sur lequel j'étais le plus susceptible de m'identifier, et c'est probablement l'une des raisons qui font que ce roman n'est pas un coup de coeur.

Ma critique complète sur mon blog
Lien : https://pagedixhuit.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00







{* *}