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Critique de Pasoa


Ciril kraljevic, jeune étudiant en ethnologie mais également violoniste doué quitte sa Slovénie natale pour gagner Vienne persuadé que la renommée l'y attend. Ses illusions perdues, pour gagner sa vie, il continue à jouer de son instrument dans un petit groupe de musique Klezmer mais aussi dans les couloirs du métro viennois. C'est dans cet endroit qu'il va faire connaissance d'un certain Stefan Dobernik, slovène comme lui. L'homme lui propose de l'emmener à Ljubljana et de devenir un de ses proches conseillers au sein de sa propre société d'& P Investments spécialisée dans les projets immobiliers. Il entrevoit alors la possibilité de nourrir de nouvelles ambitions. Dans la ville où il a mené ses études, Ciril y retrouvera Baryton, son meilleur camarade d'alors, Milena, la jeune femme dont il a été amoureux.

Je ne connaissais rien de l'écrivain Drago Jancar. Je suis rentré dans la lecture de ce roman sans aucun à priori. J'ai trouvé l'écriture simple, dépouillée mais assez digne d'intérêt. C'est un livre sur les ambitions perdues, sur les compromis, sur les renoncements, sur les petites lâchetés qui parfois nous font avancer. Ciril est un homme de peu d'envergure qui idéalise ce qu'il lui arrive pour ne pas avoir à se confronter à la réalité des choses. Pour tout dire, j'ai très peu accroché au personnage comme tout ceux qui l'entourent. Leur quotidien, leurs projets, leurs relations, leurs ennuis paraissent futiles, dérisoires et n'interagissent pas les uns sur les autres ou si peu. L'impression étrange d'avoir le vide sous les pieds. C'est ce sentiment diffus qui pour moi fait tout l'intérêt de ce roman, ce sentiment que quelque chose de lent, d'inexorable se joue.
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