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Critique de Mimimelie


Pour schématiser : “Selon Janov, au cours d'une séance de psychothérapie de groupe, alors qu'il demandait à un de ses patients d'appeler son père et sa mère, morts depuis de nombreuses années, l'individu a poussé un cri glaçant et plein de désespoir "comme une personne qu'on assassine", puis est tombé au sol pris de convulsions et de hoquets de pleur comme celles d'un nourrisson. Après cette épisode de cris, de pleurs, d'appel à l'aide, le patient serait parvenu à faire des progrès dans la compréhension de ses troubles pathologiques, notamment en reliant son sentiment de vide à la négligence dont il avait été l'objet de la part de ses parents dès le plus jeune âge.
Fortement impressionné par cette expérience, Arthur Janov s'est alors intéressé aux souffrances secrètes et enfouies de l'enfance dont le souvenir n'est pas accessible immédiatement. Sur un plan thérapeutique, ses efforts ont consisté à reproduire ce type de "déclenchement" des émotions primales pour élaborer une méthode de guérison. La thérapie primale qu'il propose se fonde sur sa compréhension des dynamiques du refoulement et du moyen de faire remonter l'histoire passée à la surface au travers de l'exploration des émotions et des sensations qui travaillent les patients et constituent le fond de leur mal-être » (cf.wikipedia).

Cette théorie a beaucoup séduit, et a beaucoup été décriée également du fait que son auteur y opposait les thérapies traditionnelles inefficaces selon lui.
Quoi qu'il en soit, si elle fonctionne, il m'apparaît qu'il faut avoir une sacrée motivation ou une sacrée dose de souffrance, pour s'y soumettre, parce rien que de savoir que les séances se déroulent dans des salles insonorisées et matelassées fait froid dans le dos...
Et puis, après tout, j'y pense, n'y a-t-il pas un petite tyrannie qui se fait un peu trop jour à l'heure actuelle, où pour un oui ou pour un non il vous est conseillé de « consulter »... comme si la souffrance ne faisait pas partie de la vie (je ne parle pas de la souffrance physique causée par une maladie ou autre, qui est tout autre chose), comme si il fallait « aller bien » à tout prix et en toutes circonstances....
Ne serait-on plus libre de ne pas aller bien ?
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