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Critique de okada
La première expression qui me vient en refermant ce chef-d'oeuvre de la littérature de l'imaginaire, c'est "liberté poétique". On a le sentiment que l'auteure — l'artiste ai-je en envie d'écrire car le terme me semble ici approprié — plonge en elle puis laisse la plume et le pinceau tracer leur chemin. Ce conte, elle le raconte avec des yeux de poète et de peintre (Tove Jansson est d'ailleurs également l'illustratrice de ses récits). C'est un monde singulier et unique que celui des Moumines.
On y entre comme dans un rêve ; on en ressort un peu déstabilisé, peinant à regagner la réalité. On a perdu l'habitude de tant de délicatesse et de subtilité dans la peinture des sentiments et des relations familiales. Plus qu'une aventure, un livre des Moumines, c'est une promenade au royaume de l'indiscible, du clair-obscur, du mystérieux et du non-dit.
Cette histoire n'échappe pas à la règle. J'ai passé un délicieux moment sur l'île que la famille Moumine a choisi d'habiter dans ce livre !
On y entre comme dans un rêve ; on en ressort un peu déstabilisé, peinant à regagner la réalité. On a perdu l'habitude de tant de délicatesse et de subtilité dans la peinture des sentiments et des relations familiales. Plus qu'une aventure, un livre des Moumines, c'est une promenade au royaume de l'indiscible, du clair-obscur, du mystérieux et du non-dit.
Cette histoire n'échappe pas à la règle. J'ai passé un délicieux moment sur l'île que la famille Moumine a choisi d'habiter dans ce livre !
