AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ladesiderienne


Isabel est très proche de son beau-père Simon car ils sont unis par un passé similaire. Elle, a réussi à s'évader des camps des Khmers rouges alors que lui a échappé à la barbarie nazie en s'enfuyant d'un camp de la mort. Installée près de Boston, toute la famille mène une existence paisible d'américains modèles. Mais quand Sam, la fille d'Isabelle et petite-fille de Simon, est retrouvée assassinée et atrocement mutilée, rapidement ils se rendent compte qu'ils se trompaient en croyant que le pire était derrière eux. Les fantômes de leurs bourreaux sont réveillés et après d'autres meurtres atroces commis, dont celui d'Isaac, le mari d'Isabel et fils de Simon, tous deux vont se lancer sur les traces du tueur.

Moi et ma vilaine manie de lire les séries de livres dans le désordre... J'ai découvert ce titre après avoir lu "Le denier de chair" qui en est la suite. le personnage mystérieux de John King, prêtre défroqué et agent du FBI, qui y apparaissait m'avait donné envie d'en savoir plus sur son passé. J'avoue que je ne l'ai toujours pas vraiment cerné, malgré cette lecture. Difficile de classer ce titre dans les polars car j'ai trouvé l'intrigue policière moyenne : le meurtrier se laisse deviner et le FBI n'est pas très efficace : il laisse Isabel et Simon servir d'appâts. Et pourtant ce roman quelle claque ! Par rapport à sa suite "Le denier de chair" que j'avais moyennement appréciée, cet opus a une dimension humaine autrement plus approfondie. Les personnages d'Isabel et de Simon, ces deux survivants de l'horreur, sont magnifiques. Leur complicité est basée sur leur passé, leurs souffrances séparées mais semblables les ont unis sans qu'ils soient obligés d'y accoler des mots. Après avoir fait preuve de beaucoup de résilience pour se reconstruire, ils seront prêts à replonger ensemble dans un combat sans fin contre la barbarie humaine.

Un livre très noir, empreint de gravité, qui questionne sur la foi, sur l'être humain, dans lequel je n'ai pas retrouvé les lourdeurs de style que j'avais pu précédemment reprocher à l'auteure. Beaucoup plus qu'un simple polar en fait. 18/20.
Commenter  J’apprécie          250



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}